Eagulls, la nouvelle bombe punk-rock

Leeds a pondu en 2013 une merveille punk que l’on espérait plus croiser dans le circuit depuis la fin des années 80. Son nom : Eagulls.

 

Eagulls

 

Ils ont l’électricité en eux, la férocité d’un mediator glissant sur les cordes, une rage dans les textes, et une mélodie punk aliénante. Les Eagulls, 5 gars venus de Leeds, ravivent les flammes d’un punk brit sauce Sex Pistols – le DIY et des accords qui fonctionnent – croisé à l’énergie d’un rock slacker type Pavement. Le groupe, dont on attend la sortie du premier opus pour le 3 mars, est déjà le porte-flambeau du post-punk anglais.

 

De l’actu, Eagulls en a actuellement. Le groupe a dévoilé un inédit sur SoundCloud, l’efficace Possessed, et un concert parisien au printemps (le 2 avril au Point Ephémère) attend les impatients. On croisera donc régulièrement cette formation punk lorsque les bourgeons éclateront aux premières lueurs des beaux jours revenus.

 

 

Nul besoin d’en écrire des caisses sur ce groupe, qui à l’écoute d’un son comme Nerve Endings – qui ressemble à du Cure sauce punk – joue la carte du revival déguisé en renouveau. Difficile de leur résister, les amateurs de rock ne sauraient s’y tromper. Au menu, Mark Goldsworthy (guitare), Henry Ruddel (batterie), Liam Matthews (guitare), Tom Kelly (basse), George Mitchell (voix) pour des déflagrations assurées.

 

 

Fin septembre, Eagulls sortait Nerve Endings, un EP signé sur le label Partisan Records, temple indé du post-punk et du hardcore (Fucked Up, notamment). Chez les journalistes musicaux d’outre Manche, on se gratte le crâne et on s’agite sur sa chaise. Shit, Joe Strummer avait laissé un enfant de l’amour méconnu de tous, lequel aurait grandi avec Robert Smith avec l’idée en tête de se donner tout ce que le chanteur des Cure n’avait pas (mais que Joe, lui, avait). George Mitchell donne donc de la voix dans Eagulls, le genre de type tout droit venu des années 80, où la frontière entre le punk anti-Establishment et la new wave un peu trop remuante est mince. Les guitares, omniprésentes et jouissives sur Moulting, accompagnent une voix rageuse sur Coffin Song. Et là, frustration, on en redemande plus !

 

 

Cinq gars qui auraient donc tout compris au monde de la musique, anti-commercial bien sûr, certainement pas avant-gardiste. On imagine déjà qu’ils ne laisseront pas indifférents sur scène… Outre Paris, Eagulls passeront également dans trois autres villes (Toulouse, Colmar et Lille).

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