Review : Darlia – Petals

Le trio de Blackpool a publié un mini LP, Petals, histoire de condenser en huit morceaux tout le potentiel rock de ce nouveau groupe très prometteur. Suivez le guide.

 

Derrière Darlia, se trouvent Nathan Day, Dave Williams et Jack Bentham. Trois jeunes rockeurs bercés par les héritages mods et la britpop, issus de Blackpool et proposant un rock péchu. Dans l’appel d’air offert par Royal Blood, et en second plan des groupes tels que Superfood ou Menace Beach, Darlia donne le pouvoir aux cordes d’une guitare, d’une basse, et à une batterie tonitruante.

 

Avec Petals, sorte de premier album préfigurant un début d’avenir radieux pour ces britons au rock bien trempé, Darlia promet de faire vibrer vos tympans. A l’instar de Stars Are Aligned, morceau d’ouverture et tube rock en puissance avec son côté teen garage et ses riffs accrocheurs, l’ambiance se voudra irrésistiblement puissante. Du genre à plaire à des groupies adolescentes en mal de rock décharné avec un côté émo-grunge que l’on doit probablement à la voix écorchée de Nathan Day, mais pas que. Candyman, qui a été l’un des premiers morceaux à propulser la jeune formation, montre que Darlia sait faire du bon rock britannique, heavy, tendrement référencé (c’est un peu comme si Blur se mettait face à un mur d’amplis et empilait des déflagrations rock sur une rythmique pop), et redoutablement efficace. Des refrains entêtants comme sur I’ve Never Been To Ohio, la rythmique pêchue de Queen of Hearts, une batterie donnant la mesure sur Dear Diary (et une guitare new rock vintage au couplet), sont autant d’ingrédients que l’on retrouve sur Petals. Et comme la – courte – démonstration ne suffisait pas, le trio conclut après une convaincante et plus douce Say Your Prayers, sur deux versions acoustiques de Pandemonium et Candyman, preuves que le talent de ce trio de gamins palots dans le vent ne se limite pas à faire du bruit à coups de riffs catchy.

 

LA NOTE : 8,5 / 10

 

 

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