Paléo Festival : The Script met le feu à la plaine de l’Asse

Les Irlandais ont rempli leur part du contrat ce soir-là au festival nyonnais, notamment grâce au charisme du chanteur Danny O’Donoghue.

Danny O'Donoghue prend un bain de foule au Paléo festival, par Pierre Descombes

Danny O’Donoghue sur le point de prendre un bain de foule au Paléo festival, par Pierre Descombes

Le soleil et la chaleur sont toujours présents pour le deuxième jour du festival Nyonnais. Malheureusement, suite à la sécheresse du terrain, les festivaliers ont eu affaire à une poussière omniprésente, ce qui pouvait irriter les yeux et les poumons à la longue. Qu’importe, cela n’empêche pas les fans d’attendre devant la Grande Scène plusieurs heures avant le début du concert du trio dublinois, accompagné de plusieurs musiciens supplémentaires pour l’occasion.

Il est 21 heures pile lorsque le groupe commence à jouer. Le chanteur, Danny O’Donoghue, assure de la participation de la foule en se déplaçant constamment de tous les côtés de la scène. Au bout de plusieurs chansons, généreux et visiblement ému par l’accueil chaleureux du public, il nous annonce que c’est la première fois que le The Script joue à Nyon et que le groupe est ravi. Il n’hésite pas à prendre des bains de foule équipé de sa caméra GoPro, dont les images sont projetées sur les écrans géants. Des effets spéciaux représentant la galaxie, le soleil et autres éléments situés dans l’espace sont également superposés aux images du groupe en train de jouer en direct, ce qui est plutôt joli.

Le public est plutôt jeune et branché, et nous avons droit à un océan de téléphones portables lorsque le groupe entame ses plus grands hits comme Superheroes et Hall Of Fame. Danny joue à fond la carte des larmes. En effet, pour le grand final, lorsque la nuit est déjà tombée, il demande à chaque personne du public d’allumer la lampe de son téléphone avant de nous faire un beau discours : « Chaque lumière correspond à une personne venue pour des raisons très différentes […] Que vous soyez là pour la musique, la drogue, l’alcool ou quoi que ce soit d’autre, que vous soyez hétéro ou gay, noir ou blanc, cela n’a plus aucune importance à présent ». Et d’enchaîner avec « La chanson qui va suivre est celle sans laquelle nous ne serions probablement pas devant vous aujourd’hui ». Vous l’aurez compris, il s’agit du hit planétaire du groupe The Man Who Can’t Be Moved pendant lequel les festivaliers chanteront en chœur.

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