Bloc Party – HYMNS

Après une attente interminable, Bloc Party est enfin de retour avec leur 5ème Opus Hymns. Trois ans après Four accompagné d’une séparation qui nous a, avouons le, quelque peu désespéré, c’est avec deux jeunes talents à la basse et à la batterie que Bloc Party se reforme, avec toujours à la tête un Kele Okereke plus talentueux que jamais.

L’album s’annonce avec The love within, un single, dansant, qu’on pourrait bien retrouver dans les clubs Londonien, on se retrouve un peu désemparé par ce changement soudain, le morceau n’a sincèrement rien à voir au Bloc Party de notre jeunesse, on y retrouve quand même une rythmique propre, un accord entre la batterie et une guitare qui sonne comme des claviers, on a du mal, mais avouez qu’on finit par s’y habituer ! S’en suit un album complètement différent de ce premier single, Only he can Heal me, nous offre alors un bel arrangement entre les choeurs et la voix de Kele Okereke, une batterie accompagné par des claps qui sonnent résolument groove, des claviers apparaissant seulement dans les refrains, la mélodie que nous offre ce morceau reste dans la tête,  et son riff final de guitare n’en est pas pour rien !

On poursuit alors notre re-découverte avec So Real, une basse bien présente, mais on retrouve enfin un vrai son de guitare, ce qui pour l’instant était absent de l’album, c’est avec The good news, déjà présenté à l’occasion de leur live au Maida Vale, que Bloc Party nous fait revivre nos souvenirs avec un riff bien présent, des connotations country, ce qui passe étonnement bien !

S’en suit alors Fortress, on change alors tout à fait d’univers, avec une mise en lumière de la voix de notre leader, par une grosse caisse bien présente, et des claviers qui se font sentir que très rarement tout au long du morceau, Different drugs s’annonce lui plutôt en chanson tout a fait hors contexte, on comprend pas vraiment sa place, ni ce recours aux paroles aussi niaise que déjà  vu! C’est avec Into the earth qu’on retrouve alors une trace d’indie-rock, à sa suite My true name ressemble alors à un grand mélange de Blood Orange/Kele Okereke, une basse qui groove bien, une guitare qui sonne plutôt bien, on est pas déçu, on notera par la meme occasion qu’elles auraient très bien pu apparaitre dans leur album Four !

Virtue annonce un changement radical après que l’album ai prit un tournant étrange, Virtue se place un peu dans la même lignée que The love within’, pouvant très bien se placer dans un univers dance, qui ne demande très clairement qu’à être remixé pour enflammer le dancefloor des boîtes anglaises !

Exes et Living Lux clôturent l’album, le premier sous la forme d’une ballade, déjà présentée en octobre dernier à Maida Vale, puis Living Lux se transforme alors dans un pseudo hymne post-rupture, on a du mal sincèrement !

Ce nouvel album est très franchement un grand pas pour le groupe d’Essex, enregistré en plein milieu d’une séparation, le groupe semble alors être poussé par un nouveau vent, le changement est brusque mais l’album est indéniablement bon, on notera quand même un léger problème avec ces multiples chansons post break up chuchotés, on a du mal à s’y retrouver, l’affaire reste tout de même à suivre car il semblerait que Kele Okereke ai encore des surprises à nous offrir !

Note 6/10

Tracklisting :

1. The Love Within

2. Only He Can Heal Me

3. So Real

4. The Good News

5. Fortress

6. Different Drugs

7. Into The Earth

8. My True Name

9. Virtue

10. Exes

11. Living Lux

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