Bring Me The Horizon retourne le Zénith

Bring Me The Horizon, BMTH pour les puristes du genre, étaient de retour sur la scène parisienne pour défendre leur dernier album. Autant vous dire que l’on pouvait s’attendre à du mouvement.

Le quintet de Sheffield, mené par Oliver Sykes, a profité de cette soirée pour présenter That’s The Spirit, dernière réalisation en date du groupe. Cet album marque un tournant dans l’histoire du groupe, car il matérialise une autre facette de BMTH, beaucoup plus indie et mélodique qu’auparavant.

Mais avant d’attaquer les choses sérieuses, nous avons eu le droit à un échauffement en bonne et due forme avec les anglais de Don Broco en guise de première partie. Le groupe, emmené par le charismatique Rob Damiani (chanteur), nous a offert une très belle prestation. Dès les premières notes, tout le monde répond présent et on comprend que la soirée va être tout sauf calme! Les chansons s’enchaînent et sont brillamment jouées. Tout le monde saute, danse, bouge ; on adore ce style à la croisée de l’alternatif, de l’indie et du hardcore et l’ensemble du groupe n’hésite pas à jouer avec le public en lui demandant de créer des circle pits. Une sorte de lien chaleureux se crée entre le groupe et le public, ce lien qu’on a quand on est en famille ou avec des amis. Automatic, un des morceaux les plus connus du groupe, transcende la fosse du Zénith qui s’agite dans tous les sens. La fin du set arrive bien trop vite à notre goût, tant on est pris dans le mouvement et la joie générale.

 

Après un répit plutôt court, BMTH débarque sur scène sous les applaudissements. Le set débute avec Doomed (vidéo juste au-dessus) et Happy Song, toutes deux issues de That’s The Spirit. Le public ne se fait pas prier et met l’ambiance. La fosse ne cesse de sauter. Côté instrumental, rien à dire, le groupe est rôdé et sait ce qu’il fait.

La suite du set voit alterner majoritairement des morceaux de That’s the Spirit ou de Sempiternal (Go to Hell, for Heaven’s Sake, The House of Wolves). Le groupe communique, nous bombarde d’effets lumineux aussi.  Throne, le morceau le plus largement diffusé de That’s the Spirit est repris par l’ensemble de la fosse.  Les morceaux plus anciens comme Chelsea Smile, Shadow Moses et Sleepwalking ne sont pas en reste et provoquent l’hystérie générale de la fosse.

L’enchainement True Friends et Follow You permet au groupe de prouver qu’ils peuvent mêler sur un même album des morceaux plus agressifs avec des morceaux plus tranquilles à la frontière avec l’indie pop. La mise en scène est aussi au rendez-vous sur ces chansons avec notamment une belle utilisation des lumières et des écrans sur Follow You. Le set principal s’achève sur les brillants Can You Feel My Heart et Antivist qui offrent la possibilité à toute la fosse de se déchaîner et de screamer aussi fort que possible.

Après 5 minutes d’interruption dans les cris et les applaudissements, nous avons eu le droit à un rappel composé de Blessed With A Curse et Drown, deux morceaux qui illustrent l’évolution du groupe. La fosse visiblement ravie et galvanisée par les encouragements d’Oli Sykes en a profité pour remercier le groupe à coup de grands circle pits. Le set se termine sous une pluie de confettis. Cette fois c’est sûr, le retour à la réalité va être dur tant la soirée a été parfaite de bout en bout.

Ce soir, Bring Me The Horizon nous a prouvé qu’on pouvait compter sur eux pour mettre l’ambiance et vivre un moment intense. Et c’est tant mieux, car on a besoin de groupes comme ça !

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