Minor Victories au Botanique : entre envoûtement et fascination

Imaginez un instant la réunion entre Rachel Goswell (Slowdive), Stuart Braithwate (Mogwai), Justin Lockey (Editors) et de son frère James Lockey (Hand Held Cine Club) … de quoi laissez rêveur non ? Et pourtant ce groupe existe bel et était de passage sur la scène de l’Orangerie il y a tout juste quelques jours.

Après avoir dévoilé ce qui pourrait bien être un des meilleurs albums de l’année, c’était avec une certaine excitation qu’on attendait de découvrir Minor Victories et leurs chats tueurs en live (avez-vous déjà vu ça ? ).

C’est devant un salle pratiquement comble,mais bien plus petite que celles où ils se produisent habituellement avec leurs groupes respectifs, que les 4 musiciens sont montés sur scène, sous un tonnerre d’applaudissement et de cris. Pas de doutes, nous avions affaire à un public de connaisseurs aussi excités que nous à l’idée de passer une petite heure en leur compagnie.

Une mise en scène minimaliste et un seul  écran diffusant derrière eux des vidéos plus étranges les unes que les autres en guise de décor. De quoi nous hypnotiser et nous abreuver de chaque notes retentissant dans la salle.

Le concert débutera avec Give Up The Ghost, suivi rapidement de The Thief et Cogs, bien plus pêchu et et dynamique que la version studio à laquelle nous étions habitués.

L’ambiance est bon enfant et le public très réactif. Rachel Goswell n’hésitant pas à discuter avec le premier rang à plusieurs reprises comme s’ils se connaissaient depuis toujours.

Les titres s’enchaîneront les uns après les autres, nous surprenant à chaque fois par ce petit plus que les 4 artistes apporteront par rapport à la version studio.

Le groupe nous fera ainsi planer du début à la fin en réussissant le pari osé de ne pas perdre notre attention durant la moindre seconde, nous emmenant avec eux dans leur univers si particulier.

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