12 Déc Lollapalooza Paris 2018: Muse, Eminem, Arctic Monkeys… Qui va venir ?

Vendredi 15 décembre, les organisateurs du Lolla Paris devraient dévoiler le line-up de l’édition 2018 qui se déroulera les 21 et 22 juillet. Petits pronos.

Lundi 11 décembre, le Lollapalooza Paris a annoncé son retour sur l’Hippodrome de Longchamp pour la deuxième année consécutive. Une édition 2018 officialisée pour de bon avec la promesse d’une affiche exceptionnelle, nous promet-on, et bien évidemment éclectique. On s’est dit qu’on pouvait tenter de deviner quelles seront les grosses pointures qui viendront enflammer Longchamp les 21 et 22 juillet prochains, mais aussi les artistes et groupes qui composeront le reste de cette affiche très attendue – tellement attendue que les early birds à 129 euros se sont déjà écoulés.

Muse, la grosse attente ?

Et comme on est un peu chauvin, on va commencer par nos chéris britanniques. La grosse rumeur, renforcée par la présence du groupe au Rock in Rio (Portugal) le 23 juin, c’est bien évidemment Muse. Le trio anglais était venu l’an passé au Lollapalooza de Chicago – avec un set mémorable qui s’est terminé au bout de trois chansons à cause d’une tempête – et a de toute évidence la stature recherchée par les organisateurs du Lollapalooza. Ce qu’ils cherchent, c’est avant tout de l’exclusivité (on peut donc faire une croix sur Depeche Mode, Gorillaz, mais aussi sur Foo Fighters ou Iron Maiden), des groupes ou artistes qui ont la capacité de remplir un ou plusieurs Bercy, et un nom un peu rare sur les festivals européens.

Et côté Britanniques, autant être réaliste, si on excepte les U2, Paul McCartney, Placebo ou encore The Cure, peu ont cette stature de tête d’affiche. Et ces quatre-là ne sont pas du tout attendus, pour des raisons diverses (U2 va probablement lorgner vers l’indoor et la U2 Arena, Placebo et Macca n’ont pas prévus de tourner et les Cure seront en exclu européenne au BST d’Hyde Park pour leurs 40 ans). Et n’en déplaisent à leurs fans, mais Arctic Monkeys n’a peut-être encore cette stature face à l’ambition démesurée des organisateurs. Pour autant, on espère quand même avoir la bande d’Alex Turner pour une date française unique cet été, avant leur retour programmé. Quid de Radiohead, dont des dates (plutôt en Amérique du Sud) sont attendues ?

Florence, The xx, Noel Gallagher ?

Du côté des coheadliners et des middle names, il y a en revanche beaucoup de possibilités, comme l’an dernier où nous avions été plutôt pas trop mal gâtés. Florence & The Machine a annoncé son retour avec une première date en Allemagne le 13 juillet. Il est fort probable que la délicieuse Welch vienne avec ses musiciens du côté de Paris. The xx, qui était au Lollapalooza Berlin l’an dernier, peut également être espéré. Le groupe a rempli deux Zénith avant de convaincre à Rock en Seine, en stature de headliner. Mumford & Sons, qui était à leur côté à Berlin, peut également être une possibilité, d’autant qu’il se murmure que quelques dates sont envisagées courant 2018.

Après Liam l’an passé, le Lolla Paris pourrait assez justement se tourner vers Noel Gallagher. Pour l’heure, aucun festival français ne l’a annoncé (deux festivals européens pour l’instant) et ces deux Olympia affichent complets depuis des lustres. Enfin, autres groupes jouables : Snow Patrol, dont il s’agira du grand come-back, ou encore The Script.

Pêle-mêle, on peut également attendre James Bay, donc ce sera le grand retour, mais aussi Kodaline, Jorja Smith, Declan McKenna, King Krule, Jessie Ware, Django Django, Sampha, Oh Wonder, Anne-Marie, Royal Blood, Jessie J ou encore Catfish & The Bottlemen et The Wombats sont envisageables.

Et chez les autres ?

On va pas se leurrer, si Muse ne vient pas déranger cela, on va à nouveau se retrouver avec deux têtes d’affiche nord-américaines. Et il y a l’embarras du choix, notamment avec la scène urbaine. Pour marcher dans les pas de The Weeknd, Eminem et Kendrick Lamar apparaissent comme deux très gros favoris. Le premier va sortir un album, et le second est un proche du Lollapalooza. Chance The Rapper est également jouable, en coheadliner, tout comme Run The Jewels.

Côté guitares, outre Pearl Jam, on ne voit guère qui pourrait aller succéder aux Red Hot. Green Day serait éventuellement une surprise, tout comme Metallica, deux groupes estampillés Live Nation. On a bien quelques noms, mais ils sont plutôt de l’ordre du coheadliner, comme 30 Seconds to Mars. Idem pour The Killers, envisageable néanmoins dans ce registre puisque 50% d’étrangers ont composé le public du LollaParis l’an dernier. Mais le premier sera à Bercy et le second au Zénith quelques mois avant…

On peut également attendre Vampire Weekend, MGMT, Fleet Foxes, Perfume Genius, Lorde, HAIM, Kaleo (qui avait annulé l’an dernier), Angus & Julia Stone, Zara Larsson, Halsey, X Ambassador, Desiigner, Kensington… Côté électro, Axwell & Ingrosso, Lost Frequencies, Martin Garrix, Ofenbach ou bien Robin Schulz pourraient être de la partie.

Chez les Français, PNL est un rêve pour beaucoup. En revanche, on peut plus facilement parier sur BB Brunes, Polo & Pan, Etienne Daho…

A vos pronostics !