28 Juin Solidays 2014 – Jour 1 : Shaka Ponk, -M-…

Le festival solidaire a ouvert ses portes le vendredi 26 juin avec de nombreuses têtes d’affiche pour ravir les 55 000 spectateurs présents. Tour d’horizon en images…

HollySiz, rock sexy

Emmenée par la jolie Cécile Cassel, le groupe de rock français – qui chante en anglais, une fois n’est pas coutume – a électrisé le Dôme principalement grâce aux talents de sa chanteuse, aussi connue pour être la soeur du charismatique Vincent Cassel. Trêve de présentation, armée de son rock furieux, la jeune femme, très honorée d’être de la fête cette fois-ci sur scène, a fait vibrer le chapiteau, sans complexe, et avec beaucoup de charmes.

Yodelice, fou de guitare charmeur

Le pratique avec Yodelice, alias Maxim Nucci, c’est que le mélomane peut être charmé par ce guitariste passionné dont les mimiques de visage répondent parfaitement à l’intensité que le garçon s’applique à faire transparaître sur ses cordes, et le spectateur lambda, loin de se dandiner et de connaître par coeur les paroles de Sunday with a Flu ou Fade Away, pourra apprécier le look dandy de ce charmeur en puissance, veste blanche et chapeau épais vissé sur le crâne. Allez, savourez…

-M- et ses ondes sensuelles

Mieux que la Mojo Party, le concert de Matthieu Chedid était clairement l’attraction de ce samedi. Pépite maintes et maintes confirmée du rock français, Chedid a encore électrisé Longchamps dans une ambiance des plus sympathiques et communicatives. Empilant tubes sur tubes ou multipliant des références cultes, entre un bain de foule et des échanges généreux avec son public, l’efficace -M- a fait le boulot avec la manière.

Shaka Ponk, final dynamique

En terminer avec Shaka Ponk – avant une nuit électro – c’était s’assurant un final explosif avec l’un des groupes les plus fidèles à Solidarité Sida. Méconnu il y a quelques petites années, Shaka Ponk a explosé et à les voir sur scène, face à leur public, on comprend ils sont si appréciés. Mêlant rock pur et heavy, avec du dubstep et une électro funky, la recette musicale, certes gourmande, ravit les tympans de festivaliers, qui émêchés ou non, entrent dans la danse.