28 Jan Henri Herbert, phénoménal au Petit Bain pour un show rock’n’roll
Débarquant en solo, l’ex-pianiste des Jim Jones Revue a livré un show enflammé au Petit Bain pour sa première parisienne.
On était prévenu. Véritable phénomène au piano, homme qui sait autant marier le rock’n’roll avec le boogie et le blues, Henri Herbert est un prodige dont on connait les talents. Même s’il évoluait dans l’ombre d’un Jim Jones très encombrant sur scène, Herbert était l’essence même de la Revue. Si bien que lorsque l’heure du split sonna, le jeune anglais de 30 ans décida de se lancer en solo. Bien lui a pris, à en juger son premier EP Wired, mais aussi ce concert parisien, le premier sous cette entité.
Flanqué de Nick Jones et d’un nouveau bassiste (français) Lucas Itié, Henri Herbert a littéralement fait voyager le public en première partie de Tokyo Sex Destruction. Avec ce flegme anglais qui le caractérise, une sérénité affichée, le pianiste et chanteur a débuté cash par I Am The Thought, avant d’embrayer Gumshoe, l’un des titres de son premier EP. A un rythme effréné, le musicien et ses deux acolytes vont faire grimper la température avec une énergie non retenue. De la démente You Say à She Think She Do en passant par Bad Blood, Henri Herbert en a fait voir de toutes les couleurs à son piano, avec aucune minute de répit. Dans ce show survitaminé, seule Fallen Star a fait office de parenthèse un peu plus lente – et encore. Après une grosse demi-heure d’un show rock’n’roll et jouissif, Henri Herbert a refermé son set, transpirant au possible, sur Pocket Venus. Il avait promis, par ses talents, de faire forte impression. Il a tenu parole.
Setlist :
I Am The Thought
Gumshoe
Don’t Need No Doctor
You Say
It Ain’t Right
Lonely Man Blues
Don’t Know Where
Bad Blood
Oscar’s Boogie
Chicago
Fallen Star
She Think She Do
Pocket Venus
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