13 Nov On y était : Blood Red Shoes éléctrifie le Muziekodroom

Pour la dernière date de leur tournée, c’est au Muziekodroom de Hasselt que les Blood Red Shoes ont posés leurs valises, dans l’unique but de faire de cette soirée un moment dont le public belge se souviendra encore longtemps !

S’il y a quelques semaines d’ici on attendait encore Pulled Apart By Horses en première partie, (il y a quelques jours encore, le groupe supportait Kasabian sur leur tournée Européenne) ce n’est pas un, mais bien deux groupes qui sont venus prendre la place du quatuor Britannique.
C’est d’abord au tour de DZ Deathrays, un duo de trash pop venu tout droit de Brisbane, de chauffer la salle. Jouant uniquement dans le coin gauche de la scène, sans pratiquement aucun jeux de lumière, leur musique suffit pourtant à créer les premiers pogos dans la foule encore peu nombreuse. Après un set assez court, place aux Anglais de Tigercub, véritable première partie de Blood Red Shoes, les accompagnants sur de nombreuses dates.

Malgré l’ambiance survoltée sur scène, le public semble avoir beaucoup de mal à démarrer. L’impatience monte, et avec elle, des groupes de fans reprenant en chœur quelques uns des titres les plus connus du groupe.

Soudain, les lumières s’éteignent, le public se met à hurler et très vite, les deux artistes font leur apparition sur scène. Chacun fidèle à lui même, Laura arborant cette fausse impertinence qui lui est si cher, et Steven son énorme sourire. Les première notes de Welcome Home, piste instrumental ouvrant leur album éponyme, retentissent et directement le ton et donné. Les sons puissants, directs, violents et bourrés d’énergie suffisent pour rendre le public hystérique. Pour notre plus grand bonheur, la discographie du groupe est survolée . I wish I was someone better, It’s getting boring by the sea, Don’t Ask, Everithing All At Once … la set-list se rapproche de la perfection. Le duo ne nous laisse aucun moment de répit, si ce n’est durant les légers problèmes techniques de Laura. Le public en profite pour dialoguer avec elle, à coup de «  We Love you » et «  Come on Laura », ce qui nous permet d’apercevoir une certaine timidité chez l’artiste, loin de l’énergie qu’elle dégage une fois sa guitare en main. Une petite heure plus tard, les comparses quittent déjà la scène. Nous restons  un peu sur notre faim, certes, mais n’est-ce pas justement un magnifique cliffhanger nous promettant une suite pleine de rebondissement au prochain épisode ?