12 Nov Festival Les Inrocks VW 2012 : Palma Violets + Savages
Alors qu’était très attendu The Vaccines à La Cigale, deux autres groupes à la notoriété grandissante en Angleterre et peu connus en France se sont produits dans la salle voisine de la Boule Noire en tant que découverte. Nous les avions déjà repéré précédemment et vous en avions parlé, vous les présentant un peu plus. Nous avons profité de cette soirée pour allez de nous-même nous rendre compte de leur prestation live.
Palma Violets : De l’énergie à revendre.
A peine arrivé sur scène que Palma Violets dégage déjà une vague odeur de bière tout en criant comme pour annoncer la tournure du concert. En un clin d’œil, le groupe nous fait passer de l’autre côté de la Manche, nous faisant complètement oublier la France et Saint Michel, le groupe les ayant précédés. Les quatre anglais originaires de Lambeth n’ont pas hésité un seul instant à faire vibrer les planches de la Boule Noire avec leurs morceaux ravageurs et accrocheurs. Incontestablement, l’énergie est au beau fixe et ils ne sont d’ailleurs pas sans rappeler la fougue de certains groupes phares tels que les Clash ou les Libertines, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Une complicité naît aussi avec le public grâce au bassiste, Chilli Jesson qui montre du doigt des personnes dans le public qu’il finira même par rejoindre en fin de set, allant jusqu’à leur offrir une cymbale.
Taillé pour le live, Palma Violets a su faire ses preuves et n’est pas prêt de se faire oublier de ceux présents ce soir là. Leur côté punk leur portera probablement chance dans les mois à venir pour une longue carrière, du moins, c’est ce qu’on leur espère.
Savages : La révélation post-punk
Difficile de prendre la relève de Palma Violets me direz-vous? C’était sans compter sur la présence d’un quatuor féminin bien trempé et tout droit venu de Londres, j’ai nommé Savages avec à sa tête la belle Jehnny Beth, plus connue pour ses débuts avec John & Jehn. Comme son nom l’indique, c’est une post-punk sauvage qui s’empare de la Boule Noire nous rappelant Joy Division avec leur allure de garçons manqués et pourtant si féminines. Tout de noir vêtue, cheveux courts et talons hauts, Jehnny enflamme la salle à l’aide de ses acolytes, et ce pour une prestation largement à la hauteur de ce que nous pouvions espérer après l’écoute de leur dernier EP en date I Am Here qui contenait exclusivement des titres live. Mais c’est aussi la découverte d’une attitude agressive de la tête au pied, passant de la gestuelle aux regards de la chanteuse laissant le public parisien en plein émoi face à elle et aux riffs endiablés s’échappant de la guitare de Gemma Thompson.
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