14 Mar Bullet For My Valentine : La review de Temper Temper
Bullet for My Valentine revient avec un quatrième album très attendu, Temper Temper.
Ils sont gallois et symbolisent l’explosivité d’un pays qui compte par ses grands noms les pop-rock Stereophonics, Manic Street Preachers ou encore le groupe à groupies Lostprophets. Très vite devenu une référence de metalcore, B4MV exploite des fibres punk et heavy metal pour brasser les genres et rassembler les foules. Le dernier opus du groupe, quatrième du nom intitulé Temper Temper,en est l’incarnation même.
Plus de 15 ans de carrière et seulement quatre galettes dans les bacs, Bullet for My Valentine sait se faire désirer. Après le passage Fever, le quatuor s’est envolé pour la Thaïlande où a été composé cette énergique création, relativement courte, puisque dotée de 11 pistes en son sein. Entre les influences ouvertement affichées d’Iron Maiden ou Motörhead, Bullet s’est affirmé et ce quatrième album, plus élaboré et profondément rock, en est le symbole.
« Breaking Point » ouvre l’album sur une déflagration rock, bien poursuivie par un « Temper Temper » qui renoue avec les penchants tubesques du groupe dans un rythme effréné. Les riffs se taillent une belle part de lion dans cette galette, à l’instar de l’explosif « Leech » allié à la mélodie punk-émo de « Truth Hurts ». Il y a également ce brio à casser les mélodies pour mieux dérouter, à l’image de « Death To The World » qui débute comme une chanson posée pour verser dans un metalcore décomplexé et libérateur. « Livin’ Life » poursuit l’entreprise et joue avec les décibels, quand « Tears Don’t Fall » annonce le retour fracassant d’un groupe qu’on aurait eu tort d’enterrer, tant le son et la force semblent intacts. C’est bon, plaisant, déjà-vu et en même temps, terriblement kiffant.
Bullet For My Valentine en tournée :
- 19 mars au Bataclan (Paris)
- 15 juin au Greenfield (Interlaken, Suisse)
- 22 juin au Hellfest (Clisson)
- 29 juin au Graspop (Dessel, Belgique)
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