09 Juil Les Eurockéennes 2013 – Jour 2
Le jour se lève sur Belfort pour la seconde partie du festival des Eurockéennes avec une journée forte encore !
Au programme, 19 groupes pour cette journée. Parmi les plus attendus, Woodkid, le lyonnais qui déchaîne les médias en ce moment, Skip the Use, des Lillois bien connus du public français, le groupe culte américain des années 90/2000 Smashing Pumpkins, le DJ français Gesaffelstein, et les DJ Italiens des Bloody Beetroots. Au niveau de la scène anglaise, pour ce deuxième jour, Belfort accueille Archive.
Il est 17h30 et on se dirige vers La Plage pour aller voir Deap Vally, deux rockeuses américaines, l’une à la guitare l’autre à la batterie. Elles sont seules mais ne manquent pourtant pas de présence sur scène et mettent l’ambiance pour bien commencer cette journée avec tantôt un blues sec, tantôt un rock direct, sexy et féminin qui ravie filles et garçons.
Dans un autre registre, Airbourne a retourné La Grande Scène avec son hard rock déjanté à la AC/DC pendant 1h15 pour le plus grand plaisir des fans qui sautaient ça et là ainsi que les rois du headbanging.
L’une des belles surprises de cette journée c’est Fidlar, ce groupe de punk-rock américain qui a réussi à déchaîner les foules au Club Loggia et préparé le public avant Skip The Use qui a mis le feu sur la Grande Scène. Nous avions vu ceux-ci à Garorock le week-end précédent, et les voilà qui retournent à nouveau la foule en ouvrant avec People In The Shadow et Antislavery et jouant plus tard Ghost et Cup of Coffee (qu’ils ont remanié pour le live) puis concluant avec de vieux morceaux tels que PIL.
Le concert suivant, est celui de Woodkid sur la Green Room. Impossible de se faufiler au devant de la scène, ceux qui ont pu l’apercevoir ont de la chance. Confinés, écrasés, c’est à se demander s’il aurait pas été mieux sur La Grande Scène notre cher Yoann Lemoine. Cependant nous profitons tout de même de son set avec Iron, I Love You ou encore Run Boy Run.
La petite déception du jour est attribuée aux Smashing Pumpkins, peu d’ambiance, un public pas très réceptif. Billy Corgan a du mal à emballer la foule, même si les fans de la première heure sont attentifs et apprécient le set livré. De Disarm, Ava Adore, Oceania en passant par un cover de David Bowie Space Oddity et concluant par le très célèbre 1979. « J’ai l’impression que les chansons se ressemblaient toutes », entend-t-on ici et là. Vite vu, vite oublié.
C’étai tout autre chose pour Gesaffelstein, le DJ Lyonnais a tout donné sur la Green Room devant un public en folie et des fans ravis.
Les Bloody Beetroots, les deux italiens ont aimanté bien des festivaliers sur la Grande scène pour bien finir cette journée. Si bien qu’il n’y avait pas vraiment grand-monde pour Archive sur La Plage, où l’on pouvait profiter du concert assis dans le sable et reprendre Fuck You en choeur, beau moment.
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