23 Mar Liz Green et son univers poétique au CentQuatre
Le festival Les Femmes s’en mêlent offrait, pour sa première soirée au 104, la pétillante et géniale Liz Green.
Révélation folk de l’année 2012 de l’autre côté de la Manche, conclusion logique aux critiques charmées par son premier album O Devotion, Liz Green nous reviendra ce printemps avec Haul Away. Avant de lancer sa grande tournée, la truculente mancunienne était de passage au 104, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le charme de sa poésie et de ses contes envoûtants opère toujours. De The Lonely Bottle à Bad Medecine, de son imaginaire fantasque où, sur sa planète, elle s’imagine telle une île en conversation avec la mer (sa violoncelliste), Liz Green surprend, détone.
Il faut se laisser prendre. Par sa voix empreinte de blues, ses rythmes parfois simplistes (qu’elle moque tout en autodérision à son piano), son humour british, souvent implacable, sa candeur si séduisante, et son univers, poétique. Si au premier abord, Liz Green peut dérouter, on en ressort assez conquis, séduit par sa patte si particulière. Il manquait juste, sur scène, cet imaginaire si génial que l’Anglaise développe dans ses clips animés.
NOS PHOTOS DE LIZ GREEN AU CENTQUATRE
Notre coup de coeur : DENA
Parce que Les Femmes s’en mêlent est un étrange melting pot où on y découvre tout et ni’mporte quoi, des artistes s’affranchissant des genres pour mieux nous surprendre. A ce petit jeu, la berlinoise d’origine bulgare DENA (ou D E N A) a frappé fort. Son hip hop girly teinté d’une électro pop qui n’est pas sans rappeler celle des Hot Chip, a fait remuer les spectateurs du 104. Un bonheur pour les fesses, et une sucrerie auditive qui gagnerait à s’affirmer. C’est certain, l’adorable DENA est un de ces noms de demain.
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