21 Avr Le concert secret de Eagulls à Zürich

Sound Of Britain est parti découvrir le groupe en live… et le Zürich underground par la même occasion.

N’ayant trouvé nulle part de tickets pour le concert de Eagulls à Zürich, je contacte sur twitter le groupe et l’organisation responsable de la soirée, Elmo Delmo. Je reçois alors un message privé contenant une adresse précise- que je n’ai pas le droit de révéler- quelque part à Zürich. Il s’agit du lieu secret dans lequel les Eagulls vont jouer. Il n’en a pas fallu plus à votre représentante Sound Of Britain pour se programmer des mini vacances de Pâques et faire les deux heures et demie de train jusqu’à la plus grande ville de Suisse.

Samedi 19 avril, il est environ 22h lorsque nous arrivons à l’endroit prévu, après avoir demandé notre chemin pour être sûrs d’être arrivés au bon endroit tant il fait sombre. Par contre, une fois entrés à l’intérieur, l’ambiance est plutôt sympa et décontractée. Le public, dont la tranche d’âge se situe d’environ 20 à 35 ans, semble être un habitué des soirées Elmo Delmo ; en entrant, nous recevons une carte de membre. La salle, plutôt petite, est séparée entre l’espace bar, sa machine d’arcade et ses dessins de célébrités sur les murs, et l’espace live, une petite scène décorée avec des rideaux brillants old school ; le décor est plutôt underground et alternatif. Il est aussi possible d’acheter de la merch du groupe. On entend du suisse-allemand, de l’allemand et de l’anglais. Pendant que je sirote ma bière tranquillement au bar, je remarque que Liam, le guitariste, est juste à côté de moi. Nous commençons à discuter amicalement, et je me rend compte qu’en fait les Eagulls au complet sont présents dans la salle et sont en train de discuter avec tout le monde. Ambiance décontractée je vous dis !

Puis les Eagulls commencent à jouer à 23h15 tapantes. Le son est très fort, ce qui ajoute à l’effet spectaculaire de leur musique en live ; en effet le groupe est très doué et balaie tout sur son passage. C’est brut, bruyant et techniquement impeccable. Les guitares aériennes se mêlent à la voix punk de George Mitchell dans un ensemble cru et jouissif. Cependant il y a un hic ; le public est statique et ne se lâche pas vraiment, ou du moins pas tout de suite. Il semble néanmoins apprécier, à en juger par les applaudissements entre les chansons. Le groupe ne se laisse pas démonter et enchaîne les chansons de son album éponyme les unes après les autres. Puis arrive Possessed, et les suisse-allemands commencent à se décoincer (un peu). Le groupe fera également un rappel. Après leur passage dans l’émission de Jools Holland récemment, il ne fait aucun doute que les Eagulls ont tout pour réussir. A surveiller de très près !