24 Juin Review : Glass Animals – Zaba

Alerte : Zaba est un des albums de l’année à ne pas manquer. Retour sur cette pépite exotique venue d’Oxford.

Et si on profitait d’un peu de fraîcheur avec ce quatuor venu d’Oxford qui est digne d’un mélange de Alt-J et Wild Beasts ? Retour sur Zaba, l’excellent nouvel et premier album de Glass Animals.

Le titre Flip ouvre l’album d’une façon majestueuse avec ses percussions et son ambiance qui fait qu’à la fin du titre, nous sommes déjà partis ailleurs. Puis la douce et hypnotique Black Mambo fait son apparition et est suivie de l’efficace Pools. En trois titres, on est déjà très convaincus par ce jeune groupe.

Zaba est en réalité un voyage en terres étranges que l’on a pas envie de finir avec même la présence de reggaeton, une dérive du reggae, lors du titre Walla Walla (et ce titre vaut beaucoup mieux que le Waka Waka de 2010) qui fonctionne bien et nous fait danser en rythme. Puis la sixième piste fait un break à la voix suave de Dave Bayley avec l’apparition de l’instrumental Intruxx qui nous transporte une fois de plus. Cet album est une suite logique de morceaux tous les plus incroyables les uns que les autres et se clôt en douceur avec la somptueuse JDNT.

Ce road trip exotique et joyeux nous fait voyager dans des endroits aux drôles de noms tels que Gooey, Cocoa Hooves ou encore Black Mambo qui cachent des chansons incroyablement bonnes toujours sublimées par la voix de Dave Bayley.

Après deux EP depuis deux ans, ils passent enfin le cap du premier album et relèvent le défi avec succès. Les morceaux restent dans la même continuité que ceux que l’on a déjà pu entendre : une ambiance harmonieuse qui mélange son délicat envoûtant et percussions africaines tandis que la voix aérienne de Bayley enchante le tout et nous fait planer pendant 45 minutes. Un bon début qui s’annonce très prometteur livré par groupe à part qui mérite déjà le succès de ce premier album plus que convaicant. Entre r’n’b, reggae et titres groovy, Zaba est une bonne surprise et un des meilleurs albums de l’année, assurément.