12 Juil Montreux Jazz Festival : les bombes BANKS et Massive Attack
Notre périple à Montreux continue, cette fois du côté alternatif de la force ! Voici le compte-rendu du jeudi 10 juillet.
Il pleut encore et toujours des cordes lorsque votre émissaire Soundofbrit arrive devant le Stravinski. Une fois à l’intérieur, le public est une fois de plus hétéroclite, mais majoritairement âgé : on trouve surtout des adultes de 25 à 50 ans, et l’ambiance est multilingue (on entend du français, du suisse allemand et de l’anglais).
Comme d’habitude, la soirée commence aux environs de 20h. La première partie, BANKS, est une très bonne surprise : le R’N’B glacial et mature de l’artiste originaire de Los Angeles est captivant et intéressant, malgré des flashs beaucoup trop aveuglants au début du set. Telle une reine des glaces, elle entre en scène en marchant comme une diva et improvise des danses sexy autour de ses deux musiciens, à la batterie et au synthétiseur. Ses interventions entre les chansons sont en revanche chaleureuses et humbles, ce qui contraste agréablement avec son attitude assurée et agressive lorsqu’elle chante. BANKS est visiblement honorée et heureuse d’être présente au Montreux, et laissera une bonne impression au public du Stravinski, dont la majorité ne semblait pas connaître la chanteuse.
Le tour de Massive Attack arrive avec un petit peu de retard, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le groupe originaire de Bristol a décidé de nous en mettre plein la vue. L’un des aspects les plus impressionnants de leur show est un écran géant placé derrière la scène, sur lequel des messages défilent. A l’occasion, les Massive Attack ont fait l’effort de les traduire en français, en allemand et en italien, soit les trois langues officielles Suisses. Le public a grandement apprécié l’effort, y compris votre représentante Soundofbrit. Ainsi, on pouvait y voir des messages/métaphores politiques, des noms de grandes sociétés aux résultats de recherche Google les plus populaires, en passant par le conflit israélo-palestinien.
Durant tout le set, on s’explose les oreilles tout en admirant le spectacle, très captivant. Le groupe, professionnel et agressif, enchaîne ses chansons presque sans pause. Pour le coup, les dialogues avec le public sont presque absents. Parmi les hits, nous aurons entre autres droit à Teardrop, Inertia Creeps et Unfinished Sympathy. Dans le train du retour, j’ai entendu deux versions en discutant avec mes voisins de siège : « Moyen. Il y avait un problème au niveau du son non ? Pas très dynamique. » et « De la bombe ! ». Un mélange des deux peut-être ?
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