Paléo Festival : Dans la boue avec Skip the Use, Shaka Ponk, Carbon Airways et the Prodigy

Les festivaliers ont défié les trombes de pluie le temps d’une soirée de folie.

Shaka Ponk au Paléo par Lionel Flusin

Shaka Ponk au Paléo par Lionel Flusin

Vendredi 25 juillet, il est environ 18h30 lorsque nous arrivons sur le terrain de l’Asse. Le temps est encore ensoleillé, ce qui laisse espérer une amélioration. La météo n’a en effet pas fait de cadeau au festival Nyonnais cette année, avec encore et toujours de la grisaille et de la pluie.

 

Skip the Use au Paléo par Boris Soula

Skip the Use au Paléo par Boris Soula

A 18h30, les fans sont déjà présents autour de la Grande Scène pour y accueillir nos voisins français Skip The Use. Lorsque le show commence, le leader Mat Bastard est gonflé à bloc. Il semblerait que le public aussi, car ce dernier participe volontiers au show. Malheureusement… Au bout de dix minutes, ce sont de grosses trombes de pluie qui se déchaînent sur le festival. Les plus prévoyants sortent les pèlerines et les imperméables tandis que les autres ignorent le phénomène en espérant que ça passe. Après une demi-heure de résistance, il faut s’y faire : l’orage n’est pas près de s’arrêter. Mat Bastard s’en fiche et le public aussi ; l’ambiance est à son comble, et il y aura même un mosh-pit dans la fosse. A ce rythme, la soirée s’annonce hardcore !

Après le concert, la pluie se calme enfin mais c’est trop tard, on glisse et on s’enfonce dans la boue. Le temps pour moi d’acheter un nouveau t-shirt dans les stands (histoire d’éviter la grippe), et on enchaîne avec Shaka Ponk à 21h15, toujours sur la Grande Scène. Le groupe donnera lui aussi un concert de folie, avec un mosh-pit prenant quasiment toute la fosse. Certains festivaliers tenteront aussi le crowdsurfing. La réputation live du groupe n’est plus à faire ; la formation est aussi déchaînée que son public et assure le spectacle. Après un live de Shaka Ponk, on est dégoulinant de sueur, heureux et fatigué ! Et pourtant, la soirée est loin d’être finie…

 

The Prodigy au Paléo par Lionel Flusin

The Prodigy au Paléo par Lionel Flusin

…Car arrive à minuit le tour des Prodigy, headliners du vendredi. Les anglais donnent un show qui ne fait pas dans la dentelle, mais ça marche. Le « maître de cérémonie », Keith Palmer alias Maxim Reality, ainsi que le chanteur Keith Flint assurent le live en s’adressant régulièrement au public, et plus précisément aux fans dans la fosse qu’ils appellent les VIPS et les Warriors (guerriers). En fait, ils réussiront à faire s’accroupir toute la foule (c’est-à-dire environ 30’000 personnes) avant de la faire sauter, le tout avec des effets dignes des meilleures raves sur les écrans géants. Quant au son, c’est violent, brut et hétérogène. On ne distingue presque plus rien et c’est un véritable mur de son que les Prodigy nous balancent à la figure. Et qu’est-ce que c’est jouissif !

 

Carbon Airways au Paléo par Boris Soula

Carbon Airways au Paléo par Boris Soula

Après Skip The Use, Shaka Ponk et the Prodigy, nous avons décidé d’utiliser nos dernières forces pour aller découvrir les Carbon Airways aux Arches. On ne peut pas s’en empêcher, nous les Suisses on adore vos groupes français. Ces deux frères et sœurs ont 16 et 18 ans, et pourtant nous aurons droit (encore !) à un live d’anthologie. L’électro glaciale et agressive du duo transformera la scène en dancefloor et en défouloir géant. Le talent de Carbon Airways est impressionnant, encore plus si l’on tient compte de l’âge de ses membres. La bonne humeur du groupe est contagieuse, et on utilise tout ce qu’il nous reste de forces pour finir cette soirée en beauté. Paléo c’est ça : la fête quelles que soient les circonstances !

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