24 Août La découverte du Dimanche : Neon Waltz
C’est d’Écosse, plus précisément de Caithness, au nord du pays, que nous viennent les six musiciens composant le groupe de rock psychédélique Neon Waltz. Et si seuls quelques morceaux ont pour le moment vu le jour sur Internet, ils ont déjà conquis les oreilles de nombreux connaisseurs comme celles de Bill Ryder Jones, par exemple.
Neon Waltz, donc, est un groupe du nord de l’Écosse qui, au lieu d’essayer de quitter à tout prix leur ville natale de Caithness, ont préféré enregistré leurs titres dans une petite ferme, au plus près de la mer du Nord. Et il faut s’armer de patience pour découvrir les morceaux du groupe puisque celui-ci a décidé de nous dévoiler au compte goutte de petites perles musicales. Elles sont pour l’instant au nombre de quatre et il s’agit principalement de démos et de reprises de leurs aînés, comme Deerhunter, par exemple. Mais en entendant les premières notes de Bare Wood Aisle, on a hâte de découvrir ce que nous réserve ces jeunes écossais.
Car Bare Wood Aisle, que vous pouvez d’ailleurs télécharger légalement en échange de votre adresse e-mail, est un morceau presque hypnotisant où la voix mélancolique de Jordan Shearer, le chanteur de Neon Waltz, se mêle aux notes d’abord hésitantes d’une guitare très vite rejointe par un clavier puis par le reste du groupe, donnant alors une dimension beaucoup plus pop à la chanson. Bill Ryder Jones, ancien membre de The Corals – dont semblent d’ailleurs s’être inspiré Neon Waltz – s’attelle d’ailleurs à les promouvoir que ce soit sur scène en partageant avec eux une reprise de Michael Head and the Strands, mais aussi sur les réseaux sociaux, les faisant découvrir à d’autres amoureux de la musique comme Richard Ayoade qui a tout de suite été charmé par Sombre Fayre, l’une des démos plus anciennes du groupe. Et vu le cv de l’acteur/réalisateur, on ne peut s’empêcher d’espèrer qu’une collaboration verra le jour, puisqu’il a réalisé des clips pour nuls autre qu’Arctic Monkeys, The Last Shadow Puppets, Vampire Weekend ou encore les Yeah Yeah Yeahs.
Et le jeune groupe a su se faire remarquer puisqu’il semblerait que depuis le mois de janvier, ce soit Ignition management qui s’occupe d’eux, celui-la même qui a managé Oasis puis Noel Gallagher’s High Flying Birds. Le futur semble donc être brillant pour Neon Waltz et s’ils sont déjà pressentis comme étant la nouvelle sensation au Royaume-Uni que ce soit par le Q Magazine ou le NME, ils pourraient bien également réussir à envoûter les populations Outre-Manche. Ils ont d’ailleurs récemment joué au célèbre festival T in the Park, on ne peut donc qu’espérer qu’ils arriveront bientôt sur les scènes françaises.
Quelques liens utiles pour suivre la progression de Neon Waltz :
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