08 Jan David Bowie – Blackstar
Après 2 ans d’attente, David Bowie nous offre son vingt-cinquième album studio ; Blackstar. Sorti ce 8 janvier dernier – l’occasion pour l’artiste de fêter son soixante-neuvième anniversaire ? -, cet opus contient sept morceaux dont nous connaissions déjà le single Blackstar, du nom de l’album.
Nous nous sommes penché sur le travail de l’artiste pour vous donner notre avis. Pour une fois, titre par titre, SOB vous raconte son ressenti.
A la première écoute, on découvre donc Blackstar qui nous emmène dans un univers plutôt doux musicalement mais aux paroles très dures. David pose sa voix sur une musique « mystique » aux sons pop et jazzy. La longueur du morceau nous permet de découvrir ce nouvel univers – ou cette nouvelle étoile – que l’artiste nous propose avec le Thin White Duke. Ca promet pour la suite, et on vous assure que nous n’avons pas été déçus !
‘Tis a Pity She Was a Whore est plus rock, plus rythmique tandis que Lazarus est à nouveau plus jazzy. Ce dernier morceau est une véritable perle, un bijou que nous offre David. Les cuivres sont justes parfaitement posés sur la musique et la voix de Bowie sublime le titre. C’est lascif, hypnotisant et envoûtant. L’artiste se fait plaisir, il nous balade d’un univers à l’autre, et en plus, il le fait brillamment !
Histoire de nous surprendre, Sue (Or in a Season of Crime) se démarque grâce à la présence d’une batterie. Girl Loves Me est très surprenante puisque David nous donne l’impression de rapper. Cette impression de rap est renforcée par la présence de la batterie qui marque un rythme constamment coupé. Répétitive, la chanson est également la plus étrange de l’album.
Dollar Days débute doucement sur les sons d’un saxophone. Beaucoup plus jazz, le morceau fait la part belle aux cuivres, et pourtant, le rythme est incroyablement pop. A nouveau, l’artiste mélange les genres et surprend. Il essaye, nous dit-il, mais ce dont il semble douter, c’est qu’il réussi !
L’album se termine sur I Can’t Give Everything Away qui nous embarque dans une boite de nuit de l’étoile noire. Résolument pop – à nouveau – le morceau semble cependant très new wave, la présence des synthétiseurs peut-être ?
En conclusion, l’univers de cette étoile noire nous ravi. Parfois, il ne suffit pas de grand-chose. Ici, l’artiste nous offre sept morceaux et il n’en faut pas plus pour nous convaincre que David est un incontournable. La star qu’il est, ne fait finalement que confirmer qu’il est toujours là où on ne l’attend pas. Rendez-vous sur Blackstar pour un moment musical qui vaut le détour !
Tracklisting :
Blackstar
‘Tis a Pity She Was a Whore
Lazarus
Sue (Or in a Season of Crime)
Girl Loves Me
Dollar Days
I Can’t Give Everything Away
Nos morceaux préférés : Lazarus, Blackstar, Dollar Days
La note : 9,5/10
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