09 Mar On y était : Fat White Family au Reflektor (Liège)

Pour cette nouvelle édition des Pias Nites, Fat White Family était de passage pour deux dates en Belgique. L’occasion pour nous de vérifier les rumeurs qui courent à leur sujet.

Alors que le Reflektor vient tout juste de fêter sa première bougie, la nouvelle salle de concert de Liège accueillait la semaine dernière une première édition des Pias Nites. A l’affiche ce soir là: Fews, Young Rival et les très attendus Fat White Family.

Arrivés quelques minutes avant le début de leur show, on a d’abord été surpris par le peu de personnes ayant pris la peine de se déplacer. Un grosse centaine de fidèles dans une salle pouvant accueillir 500 personnes ( désolant lorsque l’on sait que ce groupe cumule les shows sold out de l’autre côté de la Manche ) ce qui donnait directement une ambiance très particulière … encore plus underground que prévue.

Peu importe, le groupe était présent pour défendre leur deuxième album Songs For Our Mothers et surtout foutre un beau bordel au Reflektor.

Une heure top chrono, c’est le temps que nous avons pu passer en leur compagnie. Mais finalement nous fallait-il plus ? Surnommé le groupe le plus crade du Royaume Uni, The Fat White Family a mis un point d’honneur a nous faire comprendre d’où leur venait ce charmant nickname.

Lias, père de cette Fat White Family, débarque sur scène et très vite nous comprenons à qui nous avons à faire. Si on a l’habitude de voir les artistes prendre leur pied sur scène, Lias, lui, donne plutôt l’impression d’être là uniquement pour déverser sa haine. Très vite, il ne tardera pas à sauter dans le public afin de pouvoir mettre quelques coups à une dizaine d’acharnés entassés au premiers rangs et qui n’attendent que ça. Un jeu de scène qui nous rappelle étrangement celui de Johny Rotten, ex leader des Sex pitols. ( Quoi que Johny semblait être un ange à coté de cet homme…).

Une ambiance haineuse et bon enfant à la fois, une véritable famille … si bien qu’un membre du public n’hésitera pas à monter sur scène ( à plusieurs reprises ) le pantalon abaissé pour exhiber fièrement son postérieur. A peine perturbé par la situation, Lias lui filera une petite tape sur les fesses, quoi de plus naturel ?

Et la musique dans tout ça ? On doit vous avouer que nous avons passé un super soirée. C’était peut être même l’un des concerts les plus déjantés et intéressants de ce début d’année mais étrangement, nous n’avons pas été marqué par leur musique (dommage lorsque l’on se rend à un concert). Un son gras, brutal, violent ce qui fait vraiment plaisir à étendre à l’heure où bon nombre de groupe qu’on qualifiait de rock à une époque semblent sombrer dans les abysses de la pop commerciale. Des titres fort comme The Whitest Boy On The Beach où encore Touch The Leather, mais malheureusement pas grand chose nous donnant envie de se passer leurs albums en boucle. Un groupe à voir, à vivre mais peut être moins à écouter paisiblement.