On y était : The KVB au Romandie de Lausanne

Le duo a livré une performance jouissive et glaciale.

Nous sommes le samedi soir, et il est 21h15 lorsque nous arrivons au Romandie de Lausanne. Étant donné que le concert ne commencera qu’à 22h, nous avons encore un moment pour boire un verre dans l’espace bar avant que la première partie, les Genevois de Gros Oiseau, ne commence à jouer. La salle se remplit petit à petit : jeunes, vieux, parfois au look tendance ou artsy se mélangent. On croise même quelques gothiques. Lorsque le trio commence à jouer, c’est génial. Avec ses paroles chantées en français, ses deux basses et ses nombreuses boîtes à son et autres maracas, le groupe nous livre un Breakbeat agressif et original. Le public apprécie, et votre correspondante Soundofbrit aussi.

Puis après une petite pause vient le tour du duo que nous attendions tous, The KVB. Les lumières s’éteignent, des motifs abstraits sont projetés à l’arrière de la scène et le groupe envoie directement la sauce avec White Walls, titre extrait du nouvel album du groupe, Of Desire. Alors que Kat assure les synthés, les chœurs, les boîtes à son et autres percussions, Nicholas se déchaîne sur sa guitare. Au bout de presque 6 ans de carrière, leur complicité s’en ressent et le duo semble en parfaite osmose. La musique des KVB est glaciale, mais justement c’est ce qui est génial. Leur concert est captivant, autant pour les yeux que pour les oreilles (même si votre correspondante Soundofbrit pense que la voix de Nicholas aurait pu être un peu plus forte). On se croirait dans le Berlin des années 80, et le groupe, qui envoie du lourd, nous fait volontiers danser, ou remuer la tête pour les plus timides.

Les deux compères nous adressent cependant peu la parole, n’interrompant leur set que pour nous remercier. Timidité ou chronomètre ? Qui sait. Ce qui est sûr, c’est que le public en veut encore. En rappel, nous auront droit à une reprise de Sympathy For The Devil (des Rolling Stones…) à la sauce KVB, ce qui était génial, suivie de Lines, extraite de l’album Immaterial Visions, sorti en 2013. Après le concert, les KVB se montreront très disponibles à leur stand de merch. Votre correspondante Soundofbrit a eu l’occasion de discuter avec le groupe, et ils étaient adorables. Un agréable contraste entre la scène, où la bande est très concentrée et « l’after » !

 

SETLIST :

White Walls

Night Games

Lower Depths

Again & Again

Unknown

Fields

Never Enough

Hands

Dayzed

Rappel :

Sympathy for the Devil

Lines

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