06 Avr Frightened Rabbit – Painting Of A Panic Attack
Le groupe de rock indé écossais publie un cinquième album empli de noirceur et délicieusement envoûtant.
Trois ans après leur dernier opus, Pedestrian Verse, Frightened Rabbit est de retour. Exilé à Los Angeles où il a donné corps à son projet solo Owl John et s’est lié d’amitié avec Simon Lidell, qu’il a au passage débauché pour remplacer Gordon Skene, Scott Hutchison ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de son groupe. Avec l’expertise du producteur Aaron Dessner (The National), il concocte un cinquième album dans l’air du temps, sombre, dépressif. A l’image de son artwork qui invoque Ballard, Painting Of A Panic Attack se veut être le reflet de notre monde. Difficile de croire qu’avec le climat délétère du moment, cet album puisse être un bel objet, étonnamment chaleureux.
Dès la première écoute, pour peu que l’on soit familier de The National, on sent que la patte d’Aaron Dessner s’en ressent, dès l’entrée en matière aérienne qu’est Death Dream, ou bien sur le très bon 400 Bones, titre mélodieux sublimé par ces notes finales au piano. Scott Hutchison n’en oublie pas de signer quelques titres punchy tels que Get Out, An Otherwise Disappointing Life et ses guitares grisantes, l’entraînant Woke Up Hunting ou Break et son refrain entêtant. Elégant et froid à la fois, fin et rude, Painting Of A Panic Attack s’impose comme un must-listen qui permettra assurément à Frightened Rabbit de revenir sur le devant de la scène, et qui sait, de passer un cap.
Tracklisting :
Death Dream
Get Out
I Wish I Was Sober
Woke Up Hurting
Little Drum
Still Want to Be Here
An Otherwise Disappointing Life
Break
Blood Under the Bridge
400 Bones
Lump Street
Die Like a Rich Boy
Nos morceaux favoris : 400 Bones, An Otherwise Disappointing Life, Death Dream
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