Jungle au Caribana par Thomas Ebert

Jungle assure au Caribana Festival

Le groupe londonien a su relever le défi lors de sa performance sur la grande scène du festival.

Lors de leur concert au Paléo il y a deux ans sous une petite tente, les Jungle avaient eu du mal à conquérir le public (flash back ici). Votre correspondante Soundofbrit espérait donc que la bande bénéficierait d’un meilleur accueil lors de son concert sur la Grande Scène du Caribana Festival. Le public (beaucoup plus nombreux que la veille !) était au rendez-vous pour un concert qui a largement dépassé les attentes.

En effet, en ce jour plutôt consacré à la pop et à l’électro (avec entre autres Kadebostany, Pony Pony Run Run et Lost Frequencies), les jeunes étaient en majorité. Certains avaient même amené des confettis ! Alors que j’arrive à la gare de Nyon plutôt à la bourre (les Jungle commencent à jouer à 21h, et c’est précisément à cette heure que je descends du train), je me rends compte que la prochaine navette est dans 50 minutes. Je rencontre trois adolescents bilingues français-anglais à l’arrêt de bus, et nous décidons de nous partager un taxi.

Jungle au Caribana par Thomas Ebert

Jungle au Caribana par Thomas Ebert

Environ 10 minutes plus tard, nous voilà sur le terrain du festival. Par bonheur, il ne pleut pas. Je fonce vers la grande scène et là, ô joie, les Jungle assurent dans une ambiance très sympathique. La fosse est surexcitée tandis que le reste du public danse tranquillement en rythme avec la pop aux influences soul et old-school du collectif. Là encore, beaucoup découvrent le groupe, mais l’avantage avec les jeunes, c’est que s’ils aiment, ils le montrent (parfois un joint à la main). Duo racine de Jungle, Tom McFarland et Josh Lloyd-Watson sont au centre de la scène. Ils parlent même un peu français ! Heureux voire un peu surpris par un tel accueil, les londoniens décident de mettre le paquet. Ils prennent des libertés dans l’interprétation des chansons de leur album Jungle, en les rallongeant ou en rajoutant des solos. Et ça marche, en particulier à la fin où tout le monde dansera et sautera sur les hits Busy Earnin’ et Time. On se réjouit de les revoir sur nos terres helvétiques !

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