20 Août Peter Doherty en concert au BSF

Pour cette dernière journée de leur quinzième édition, on peut dire que le B.S.F à fait fort, très fort même ! C’est donc le grand Peter Doherty ( qui semble avoir bien tourné la page sur cette époque ou la presse people l’appelait Pete, contraire à ce que peuvent encore sous entendre certains médias) qui était programmé en tête d’affiche de ce dimanche 14 août.

Quand on pense Peter Doherty, on pense inévitablement Libertines et Babyshambles… oui mais Peter en solo ça donne quoi exactement ? On doit vous avouer qu’on avait adoré son album Grace/Wastelands sorti en 2009 et l’annonce d’un nouveau projet solo nous a directement donné l’envie de courir redécouvrir l’artiste en live.

Arrivé sur scène avec ses musiciens et portant un mystérieux sac à dos, comme s’il venait jouer devant une bande d’amis, c’est un Peter Doherty souriant et surexcité, que le public Bruxellois à pu découvrir. Le concert s’est ouvert  sur Down For The Outing dans une ambiance particulière, devant un public ( pas si nombreux que ça) composé aussi bien de simples curieux que de véritables fans de l’artistes. L’artiste enchainera les titres de son premiers album solo mais aussi de gros succès des Libertines et des Babyshambles comme You’re My Waterloo ou Last Of The English Roses, revisité à la sauce plus folk que rock grâce aux arrangements de sa violoniste.

Ce qui nous fascine à chaque fois que l’ont redécouvre le musicien sur scène, c’est son naturel. Sa façon d’être totalement dans son monde mais de nous laisser la chance d’y voyager avec lui. Un artiste complet comme nous avons si rarement la chance d’en découvrir.

Les titres s’enchaînent, Albion, The Whole World Is Our Playground , Arcady …. Fidèle à lui même, Peter Doherty nous a montré une nouvelle fois ce qu’il sait faire de mieux. Pas de grosses surprises mais finalement, en avions nous réellement besoin ? Le show se terminera sur Fuck Forever, repris en choeur par le public, comme pour nous rappeler subtilement que son esprit révolutionnaire est là et le restera à jamais.