27 Oct Pitchfork : Thom Sonny Green voyage seul alors qu’Alyss offre des tubes en avant-première
Cette seconde soirée d’Avant Garde était bien moins chargée que la première avec seulement 3 artistes britanniques au programme dont 2 jouaient à la même heure. On a donc pu assister à une jolie prestation d’Alyss, artiste prometteuse, alors que plus tard dans la soirée, le batteur échappé d’Alt-j, Thom Sonny Green, a proposé un DJ set peu convaincant au Café de la Danse.
On arrive à La Loge alors qu’il est tout juste 19h30. Alyss chante déjà. Elle est seule, accompagnée de ses machines et de son ordinateur. Elle nous explique être auteure, interprète et productrice de ses morceaux. Le set de 30 minutes monte crescendo, même si la voix d’Alyss n’est pas exceptionnel, ce n’est pas l’effet recherché. Naviguant entre rap, r’n’b et pop, Alyss nous offre plusieurs hits potentiels. En effet, même si on pourrait qualifié la musique d’Alyss de « commerciale », celle ci est efficace, dansante et il faut le dire, plutôt agréable à l’écoute. A suivre de près!
Il faut maintenant patienté 1h45 avant de pouvoir voir le side project tant attendu du batteur d’Alt-j nommé Thom Sonny Green. Direction le Café de la Danse.
On arrive dans la jolie salle parisienne, les gradins sont quasi pleins et la fosse compte quelques rares fans. On s’installe et on assiste à un DJ set du fameux anglais accompagné d’une jeune femme dont on ne connait pas l’identité. Quoi qu’il en soit, le set de l’anglais est mystérieux, complexe, voire inaccessible. Coincé derrière ses platines, il n’adresse ni un regard ni une parole à son public. Celui ci quittera d’ailleurs la salle rapidement, lassé par la monotonie de la performance de Thom Sonny Green. Malgré cette première impression, si on tend l’oreille, le set possède quelque chose de particulier, celui d’imposer une ambiance et d’en changer au fil des titres. En se laissant transporter, on voyage alors assez facilement avec le britannique qui nous fait découvrir alors un monde parfois enivrant parfois angoissant.
Le public n’adhère en revanche clairement pas, en partie probablement du fait du manque d’effort de Thom Sonny Green à créer un contact avec son public, mais aussi à cause d’un set trop peu accessible et parfois monotone.
Cette deuxième et dernière soirée de l’Avant-Garde du Pitchfork, bien moins riche que la première ne nous a pas fait rêver… Malgré une jolie performance d’Alyss, le reste de la soirée fut bien pauvre et le set de Thom Sonny Green assez décevant. Place maintenant au Pitchork Music Festival 2016 et cela dès ce soir à la Grande Halle de la Villette. On y sera et on vous racontera!
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