13 Août Interview : Nilüfer Yanya
Nous avons pris place sur la plage, le dernier week-end de juillet, à l’occasion du festival Cabourg Mon Amour. Et c’est avec plaisir que nous avons pu rencontrer la jeune Nilüfer Yanya, juste après un live des plus agréables, les pieds dans le sable.
Nous t’avons découverte au cours du mois d’avril (Découverte du dimanche ici). Ta carrière a démarré il y a environ un an. Comment c’est de se lancer dans la musique aujourd’hui ?
Nilüfer Yanya : C’est vraiment génial, c’est le pouvoir de la musique, peu importe d’où ça vient les gens apprécieront, c’est quelque chose qui me plait !
Tu es déjà venue en France pour le festival Les Femmes s’en Mêlent à Paris, tu as d’autres concerts prévus prochainement ?
Nilüfer Yanya : Oui c’était vraiment sympa ! Notre prochain concert en France sera au Pitchfork cet automne.
C’est un festival que l’on peut qualifier de féministe, te considères tu personnellement comme une artiste féministe ?
Nilüfer Yanya : Je pense que oui, ça émane de ma musique mais à ma façon. Je pense évidemment que tout le monde devrait être féministe, tu n’as pas besoin de le dire. En tout cas je ne souhaite pas que ma musique soit politisée, ça me semble évident !
Tu as joué des nouvelles musiques sur scène tout à l’heure, peut-on déjà songer à un album ?
Nilüfer Yanya : Oui, on a prévu 2-3 musiques qui vont sortir d’ici la fin de l’année, vers septembre ou octobre. Elles seront possiblement proposées sur un EP, et l’année prochaine on s’occupera de l’album !
As-tu déjà songé à faire des collaborations ? Que ce soit en rêve ou dans la réalité ?
Nilüfer Yanya : Je ne sais pas vraiment, par exemple aujourd’hui j’ai entendu Parcels jouer, j’adore ces sonorités disco ! Mais je suis habituée à faire de la musique avec des gens dont je suis proche. C’est comme ça que je vois les choses, mais je pourrais collaborer avec n’importe qui en soi.
Sur scène vous étiez deux aujourd’hui, ça se passe autrement parfois ?
Nilüfer Yanya : A la base ce groupe c’est moi, on est deux sur scène mais on est parfois rejoint par d’autres instrumentistes, ça dépend de ce qui est possible sur le moment !
Comment as-tu commencé dans la musique ? As-tu eu d’autres groupes ?
Nilüfer Yanya : J’ai eu pas mal de groupes différents auparavant mais c’était avant tout ma musique. En tout cas mon groupe actuel est celui que j’ai maintenu le plus longtemps. On joue ensemble depuis un an mais on se connaissait bien avant, ce sont mes amis !
Par rapport à toute cette esthétique que tu as développé notamment dans tes pochettes d’albums, qui se charge de ça ? Toi ?
Nilüfer Yanya : C’est moi ! Je fais pas mal de collages, à la base c’est des trucs très petits, le résultat final est différent, j’aime énormément faire ça en tout cas !
Alors c’est quoi cette obsession avec les plantes ?
Nilüfer Yanya : Je ne sais pas [rires] ! C’est venu l’année dernière, j’apprécie énormément les plantes premièrement, et c’était déjà dans une de mes chansons, et puis on est un peu tous comme des plantes, on ne cesse de grandir [rires], je viens d’une ville (Londres) c’est comme ça que je vois les choses autour de moi.
Tu t’es promenée dans le festival, tu connais peut-être d’autres artistes de la programmation ?
Nilüfer Yanya : Oui comme Loyle Carner, on s’est rencontré au Latitude Festival ! Mais tout le monde est connecté ici dans ce festival, on est dans une petite sphère musicale, d’une certaine façon, je ne serais pas comment l’expliquer mais il y a une connexion entre les artistes ici.
Donc tu vas en profiter pour passer la soirée ici et voir les concerts ?
Nilüfer Yanya : Oui évidemment, on a eu un long week-end et quelques soucis de transport, on repart demain donc on va en profiter !
Merci à Nilufer Yanya pour ce moment accordé, nous sommes donc impatients de prendre connaissance de son futur travail et de l’avancée de son album dans les mois à venir!
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