Wolf Alice : Performance grandiose à la maroquinerie

Retour sur le concert de Wolf Alice à la Maroquinerie ayant eu lieu ce vendredi 27 octobre 2017 avec le groupe Magic Gang en première partie.

Les portes de la maroquinerie s’ouvrent à 19H30, environ 30 minutes s’écoulent pendant que la petite salle se remplie et ne laisse place dans un premier temps au show de Magic Gang, le groupe assurant la première partie du combo Londonien.

Ces derniers originaires de New Forest, avec déjà 3 EP à leurs actifs, jouent sur un registre indie pop rock évoquant à la fois Weezer (avec quand-même moins de distorsion dans les guitares), Mac Demarco et Real Estate, néanmoins exécuté avec une énergie communicative et une joie non dissimulé, constituant une bonne mise en bouche avant la performance tant attendue d’Ellie Rowsell et consorts.

S’en suit un hiatus d’environ une demi-heure le temps de la mise en place du matériel des intéressés, des divers réglages côté scène et côté régie entre autres actions inhérentes au bon déroulement d’un spectacle de cet ordre.

Ceci fait les lumières se ferment alors aux alentours de 21h, le quartet entre en scène sous un tonnerre d’applaudissements et d’acclamations pour ainsi démarrer leur performance avec le sublime Heavenward figurant sur Visions of a Life  sorti fin septembre et dont la majorité des titres seront joués durant le spectacle (incluant Yuk Foo, Beautifully Conventionnal, Formidable Cool, sans oublier le fabuleux Don’t Delete The Kisses entres autres), évidemment mêlés à ceux de l’album My Love Is Cool (dont You’re a Germ, Your Loves Shore, Lisbon, Bros…etc).

Les meilleures morceaux de la discographie du combo sont inclus dans une setlist savamment ordonnée, alternant brûlots rock et douces mélodies pop, qui ne manque pas de chauffer toujours plus une foule totalement acquise aux diverses fulgurances dont le quartet fera montre durant le concert.

L’énergie du groupe ne faiblit pas tout le long du gig, les morceaux sont impeccablement exécutés, Joff Oddie triture sa Fender Jaguar de la tête au chevalet n’hésitant pas à démantibuler l’accordage de son instrument et jouer de ses effets afin d’en exploiter toutes les possibilités sonores allant du surf rock au punk des plus abrasifs, ainsi soutenu par un solide duo basse batterie Joel Amey/Theo Ellis sachant se faire tantôt punchy, tantôt groovy.

Tout ceci accompagné par le chant tout en  grâce de la sibylline Ellie Rowsell aux allures de Lolita qui ne cache pas tellement son jeu, sachant cependant se faire doucereuse dans les moments d’accalmies et hargneuse au plus fort de la bourrasque sonore.

Le groupe marque une brève pause avant de conclure le show par 3 morceaux en rappel dont 2 extraits de My Love Is Cool (Fluffy, Giant) et le morceau Blush issue de l’EP éponyme.

En conclusion, ce fut un spectacle mémorable, de part la performance du quatuor, la qualité de la sonorisation de la salle servant bien la musique ainsi que les lumières savamment distillés selon l’ambiance des morceaux restituant ainsi parfaitement l’univers du groupe.

 

SETLIST

 

Heavenward

You’re A Germ

Yuk Foo

Your Loves Whore

Lisbon

St. Purple And Green

Beautifully Unconventional

Don’t Delete The Kisses

Formidable Cool

Planet Hunter

Bros

Space & Time

Sadboy

Moaning Lisa Smile

Visions Of A Life

—-

Fluffy

Blush

Giant Peach

 

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