17 Mai Set XXS et énergie XXL pour Boy Azooga au Pop-Up du Label
La première performance française de la formation Boy Azooga était aussi courte qu’elle était follement exaltante. Récit.
On vous a déjà dit beaucoup de bien de nos chouchous Boy Azooga, à qui on prédit une très belle carrière. C’est ainsi qu’à l’orée de la sortie de leur premier album, 1, 2, Kung Fu!, le quatuor se produisait hier soir sur la scène du Pop-Up du Label pour leur première date en dehors de l’Angleterre.
2 guitares, 1 batterie et 1 basse solidement ancrée au milieu de la scène: Boy Azooga plantent d’emblée une ambiance dansante à l’imparable groove avec Taxi to Your Head, premier (et dernier!) extrait inédit de 1, 2, Kung Fu!. Même constat avec Tambourine: la basse claque, la batterie nous emballe, les riffs de guitares sont entraînants en diable.
Si l’on ne vient pas pour les paroles de la formation, limitées au strict nécessaire, on vient bel et bien pour cette palpable énergie, ce sens irrésistible de la composition qui, au revers d’un pont ou d’un couplet, nous surprend et nous pousse à nous déhancher. L’ultra-efficace single Face Behind Her Cigarette vient en ce sens secouer le public avec son implacable riff, la formation prenant même le temps de distribuer des maracas au public pour s’agiter en rythme.
De là, le set ne fait que monter en puissance. Jaqi détonne, multipliant les mélodies et les tempo, nous prenant sans cesse à revers pour mieux exploser avec un effet de guitare résolument jouissif. De même, Splott Five-0, taillé et rodé pour le live, vient nous exploser en pleine figure, le public ne pouvant plus s’empêcher de danser à en perdre haleine.
Entre chaque titre, le quatuor prend le temps d’échanger avec le public, de nous remercier de notre présence. La joie des musiciens est palpable, et c’est avec regret qu’on les entend annoncer l’arrivée de leur (déjà!) dernier morceau. L’über-tube Loner Boogie débarque alors, sonique, furieux, et nous emporte dans un tourbillon d’épileptiques lumières.
A hauteur de 6 morceaux, ce set de Boy Azooga aura en effet été aussi court qu’intense. Il déborde de la performance scénique du quatuor une énergie épatante et implacable qu’on tarde de redécouvrir dans une plus grande configuration, et surtout avec un public acquis à leur cause. On compte sur 1, 2, Kung Fu! pour corriger ça; loner boogie is coming for you.
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