18 Fév Island comble ses fans au 1999

Island revenait ce vendredi à Paris en tête d’affiche. Devant un public acquis à sa cause, le groupe a réussi à proposer un très beau set.

Après être venu présenter son album Feels Like Air au Supersonic l’an dernier, Island était de retour dans la capitale dans le cadre de sa tournée européenne. Ce groupe qu’on avait découvert en première partie de Palace à la Boule Noire a bien évolué depuis. Des compositions travaillées, une voix chaude, et des mélodies entraînantes : Island a trouvé sa recette.

A 20h, alors que la salle n’a pas encore ouvert, on trouve une vingtaine de personnes qui patientent gentiment. Le concert affichera finalement complet après quelques personnes venues acheter leur billet sur place. Une belle réussite pour le groupe.

A 20h30, c’est la première partie qui fait son entrée. Leif Erikson, un quintet londonien vient pour la première fois en Europe en accompagnant Island. Exactement dans la même veine que la tête d’affiche du soir, Leif Erikson va distiller un set bourré de variations. Leur dernier single 21 Grams est un très joli morceau qui donne une belle image du groupe. Un groupe à suivre.

Mais c’est réellement pour Island que les Parisiens se sont déplacés. La fosse est remplie à bloc lorsque les quatre garçons d’Island montent sur scène. Il suffira d’une petite heure de concert pour mettre tout le monde d’accord.

En effet, on connaît déjà bons nombres des morceaux qu’Island interprète ce soir au 1999. Et nous ne sommes pas les seuls, puisque plusieurs morceaux réveillent le public et permettent au groupe de communier avec l’audience. The Day I Die ou Stargazer en font partie. Mais on a aussi le plaisir d’entendre de nouveaux morceaux comme Just In My Head dévoilé il y a peine un mois. Le morceau fait très bonne impression en live et met en valeur chaque élément du groupe. Principalement la section rythmique impressionnante du groupe. On ne croisera pas une seule fois le regard de Toby Richards, batteur du groupe, concentré sur ses fûts. D’autre part, les riffs sont toujours bien trouvés et, grand point fort du groupe, les ponts et solos donnent une ampleur aux morceaux qui font vibrer le 1999. La voix de Rollo Doherty finit le travail.

Pendant une heure, Island va ravir un public attentif et engagé dans le concert. On sent d’ailleurs que le groupe prend plaisir sur scène et on assiste à un très beau moment. En première partie à la Boule Noire il y a moins de deux ans, Island a parcouru du chemin et se présente aujourd’hui comme une formation mature et talentueuse. Et on est sûr que beaucoup de belles choses attendent encore le quatuor. Au regard du concert de ce vendredi, le public français répondra présent, nous aussi.