Yungblud au Badaboum : retour sur un concert épique

Le jeune homme, originaire de Doncaster, est venu retourner la scène parisienne en tout début d’année et on en parle encore. Retour sur une soirée de pure folie.

Pour sa première tournée européenne, l’ouragan Yungblud nous a fait le plaisir de s’arrêter par la capitale pour nous présenter son premier LP, 21st Century Liability. Paris était la première date de la tournée et affichait complet. Son public français a donc pu découvrir une toute nouvelle setlist et un tout nouveau show, concocté spécialement pour l’Europe.

Yungblud a débuté son show sur les chapeaux de roues avec 21st Century Liability, l’une des chansons les plus intéressantes de l’album musicalement parlant ; l’instrumental est très chargé et on se demandant franchement ce que cela allait donner en live – pari réussi avec la meilleure entrée en scène sur les planches du Badaboum! Dominic [Harrison, Yungblud] connaît son audience et sait comment mettre de l’ambiance dès les premières minutes. Il faut dire qu’il a une énergie plus que débordante, on se demande comment il fait pour être aussi dynamique tout le long de set et hors scène également (on vous conseille sérieusement d’aller le suivre sur Instagram, notamment pour ses stories quotidiennes, voyez par vous même !). Il s’est entouré d’un groupe de musiciens suivant la même dynamique afin de nous offrir un show où l’on a pas le temps de souffler une seconde, ce qui fait plaisir à  voir et réchauffe les coeurs et les corps en plein mois de janvier.

Ce soir-là , nous avons eu droit à une exclusivité live qui n’était pas encore sortie : Loner – tout droit sorti des années 90 voire 2000, un très bon mélange entre The Cure et Green Day, qui chante la peur de la solitude.

Du haut de ses 20 ans, mais avec une maturité hors paire, Yungblud sait se servir de ses mots pour dénoncer et parler de sujets importants ; un des moments les plus émouvants du concert fut Polygraph Eyes, l’une des chansons favorites des fervants admirateurs du jeune homme de part ses paroles qui évoquent un sujet actuel et un problème de société : les relations sexuelles pas forcément consentantes en état d’ébriété ou tout simplement le viol (« She can’t even run, she can’t even talk, she slurs when she speaks but you hear what you want when she can’t even talk »). Malheureusement, certaines personnes peuvent s’identifier à cette chanson et c’est un sujet qui mérite d’être davantage mis en avant.

L’ambiance de la salle était tellement bonne et sécurisante pour tout le monde, le premier rang a lancé une stage invasion lors de la dernière chanson, Machine Gun, qui a entraîné un mouvement de foule vers la scène. Au même moment, les personnes étant restées dans la fosse en ont profité pour lancer un circle pit qui a fini en mosh lit. Des lunettes et chapeaux ont volés (et ont été retrouvés, heureusement), mais tout ça dans la bonne humeur pour finir ce concert en beauté.

Vous n’avez pas réussi à avoir de places la dernière fois et/ou vous regrettez de ne pas être venus ? Séance de rattrapage le 16 Novembre prochain au Trabendo !

Setlist :

21st Century Liability

I Love You, Will You Marry Me

King Charles

Psychotic Kids

Anarchist

Polygraph Eyes

Ice Cream Man

Medication

Loner

Kill Somebody

California

Tin Pan Boy

Eulogy

Die For The Hype

Doctor Doctor

Machine Gun

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