08 Mar Une scène britannique féminine trop pauvre ? Ce n’est pas notre impression…
En dépit de débats et même d’engagements pris, les festivals – notamment britanniques – n’ont pas augmenté le nombre de femmes dans leurs programmations. Un fléau pas seulement insulaire…
Si on progresse sur la question de la place des femmes dans notre société, le chemin est encore loin. L’industrie musicale pourrait en témoigner en cette Journée internationale des droits des femmes. Encore cette année, malgré des engagements pris sur la parité hommes-femmes dans les programmations, les festivals ont manqué à leur devoir, certains comme le TRNSMT essuyant de grosses critiques sur la quasi absence de la scène féminine dans son line-up.
Quand bien même des arguments pouvaient être entendus par le passé (le rapport biaisé, plus d’hommes que de femmes, moins de qualité), ces mêmes propos ne tiennent plus aujourd’hui. Non parce que c’est « hype » d’être féministe, là n’est pas du tout la question. Mais parce que c’est faux. Le nombre d’artistes femmes continuent de croître, on le voit tous les jours en tant que média lorsque l’on voit émerger des nouveaux noms. La qualité est omniprésente, peu importe le genre musical. Alors pourquoi, pourquoi les festivals continuent de maintenir cette flagrante disparité ? De quoi ont-ils peur ?
Alors pour se convaincre (et vous convaincre) que nos arguments sont viables, on a réalisé une playlist composée de 100 artistes ou groupes, soit entièrement ou leadée féminin. On aurait pu en mettre bien plus, mais on a fait une sélection, notamment en écho à ces festivals, britanniques comme européens. 100 artistes qui méritent toutes d’être dans un line-up. Car avec (au moins) ces 100-là, on vous fait un festival du feu de Dieu.
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