12 Mai George Ezra nous a invité à faire la fête chez lui, au Zenith de Paris
George Ezra, connu pour un ensemble de mélodies pop, a transformé le Zenith pour en faire une soirée à son image : fun, décontractée et enjouée, au beau milieu de son salon.
Avant même que George Ezra commence ses premières notes, la soirée festive était amorcée. En ce jeudi soir pluvieux, le Hot 8 Brass Band a transformé le Zenith en immense piste de danse. Cette fanfare tout droit venue de Nouvelle-Orléans est ici pour partager son amour pour la musique soul, funk, hip hop et jazz. Un savant mélange que le public apprécie visiblement.
C’est l’affaire d’une petite demie heure avant que la lumière du Zenith se tamise à nouveau et que Don’t Look Back In Anger retentisse. Le public reprend en coeur ce tube d’Oasis avant que les lumières s’éteignent complètement et que le décor soit mis en valeur. George Ezra et son groupe entrent ainsi sur scène, ou plutôt dans un salon, sur des cuivres puissants. George nous invite à célébrer ce moment chez lui, entre amis, autour de quelques lampes, des plantes vertes et de grandes vitres.
George Ezra commence ainsi sa petite fête avec Don’t Matter Now et Get Away tirés de son dernier album, Staying at Tamara’s. Le public est déjà conquis avant même que George explique le début de sa petite histoire. C’est sa façon de voir le live. Entre ce décors intimiste et ce discours sous forme d’histoire, nous sommes presque à prendre le thé avec lui pendant près d’une heure trente. Par la suite, George Ezra introduit son premier album, Wanted on Voyage qu’il n’oublie pas. En effet, les titres et anecdotes s’enchainent à merveille, avec un décor personnalisé pour chaque titre. Avec Barcelona nous retrouvons un décors exotique, tiré de l’univers de son premier album. De grands feuillages verts et de beaux hibiscus font de ces grandes fenêtres le reflet d’un décor somptueux.
Un live de George ressemble rapidement à un voyage au sein de sa propre vie. De part son discours d’abord, car il aime partager ses expériences et expliquer ses titres avec, mais aussi parce que ses morceaux font la part belle à tous les endroits qu’il visite. Le jeune homme à la voix de crooner continue ainsi de séduire son public avec Pretty Shining People ou encore Listen to The Man, avant de ralentir le rythme avec Saviour. A chaque instant le groupe est accompagné de son membre additionnel : un public qui scande les paroles et danse au rythme de ce live empli de bonnes ondes.
George Ezra prend enfin le temps de lancer l’introduction de Did You Hear the Rain? tout droit sorti de son gramophone. La pluie est visible depuis les grandes fenêtres et illustre ce magnifique titre sans pour autant entacher la bonne humeur du public. Cette même joie qui repart de plus belle avec Paradise et redevient plus intimiste sur la suite. Sur Song 6 le public illumine le Zenith de centaines de petites lumières… Un beau moment de partage avec le groupe. Le titre All My Love vient lui faire honneur aux cuivres et autres instruments qui accompagnent le leader de la soirée.
La grosse fête chez George reprend ensuite de plus belle avec Blame It on Me et surtout Budapest, avec un Zenith chaud bouillant. Quelques courageux des gradins profitent de la pause avant le rappel pour rejoindre la fosse. Ils ont alors la place de danser et partagent ce moment avec les voisins. Ainsi, parents, enfants, couples, jeunes ou vieux, tous se rassemblent pour finir en beauté sur Cassy O’. A croire que le public ne veut pas que cette belle soirée s’arrête, car il est difficile pour eux d’arrêter de fredonner le refrain et de passer au dernier titre de la soirée: Shotgun. Cet hymne à la joie permet au public de quitter la salle avec un sourire immense greffé sur leur visage.
Cette belle soirée retrace à merveille la carrière de George Ezra. On imagine cependant bien la déception que certains fidèles peuvent ressentir sur un live tel que celui du Zénith. Peut être un sentiment de redondance car la setlist et le discours restent presque identiques. Heureusement, la joie de vivre de ce jeune homme ferait presque oublié qu’il n’a que deux albums à son actif.
Setlist :
Don’t Matter Now
Get Away
Barcelona
Pretty Shining People
Listen to the Man
Saviour
Did You Hear the Rain?
Paradise
Song 6
Hold My Girl
Leaving It Up to You
Sugarcoat
All My Love
Blame It on Me
Budapest
–
Cassy O’
Shotgun
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