14 Sep Casey Lowry, taille patron dans la chaleur du Pop-Up
Pour son premier concert parisien en tête d’affiche, Casey Lowry peut se targuer d’avoir réalisé un sold-out et un concert parfait.
Ses fans avaient répondu présent dès le milieu de la matinée. Qu’importe si la grève paralyse la capitale – et a empêché quelques dizaines de spectateurs de se rendre au Pop-Up du Label. Sur le papier, le premier headline show de Casey Lowry affichait donc complet. Belle prouesse pour ce jeune songwriter de 22 ans.
En début de soirée, c’est à quelques centaines de mètres de la salle, au Fosca, que Casey Lowry avait donné rendez-vous à 20 privilégiés pour un Eat & Greet. « Je trouve les meet & greet étrange, parler 30 secondes avec l’artiste, prendre une photo et devoir partir. Ce n’est pas ce que je veux« , nous confie-t-il. Ce sera donc autour de pizzas, une guitare à la main, que Casey Lowry commence la soirée devant des happy fews comblés.
De la générosité à revendre
« La France est un pays particulier pour moi. Le concert au Bataclan (en première partie de Jack & Jack) était l’un des meilleurs, c’était fou », glisse-t-il à 2h de son premier headline show. C’est le Pop-Up du Label qui l’accueille. Après les premières parties assurés par les Britanniques de Chalk City et la locale Clémence Faurère, c’est au tour de Casey Lowry d’entrer en scène sous les vivas.
En 45 minutes, le natif de Chesterfield revisite sa courte discographie, de sa première composition à l’âge de 14 ans (Trampoline) à son dernier single à date, Boyfriend. Avec un seul EP à son actif (le second arrive d’ici fin 2019) et une poignée de singles, Casey Lowry est loin de se poser comme un débutant. Avec ses trois comparses, il assure le show avec autant d’énergie que de générosité, livre des reprises surprenantes (un de ses jeux préférés) avec Baby de Justin Bieber et le classique Never Gonna Give You Up.
Dans la chaleur d’un Pop-Up suintant de ses pores, les fans donnent de la voix, téléphones brandis ou affichettes en main. Et c’est Blank Face qui parachève la démonstration, Casey laisse son auditoire le soin d’hurler à tue-tête le refrain et notamment ses lignes français (« je ne comprends pas quand tu parles français« , référence à une certaine… Clémence, qu’il a connu à l’université).
Casey Lowry a déjà prévu de revenir à Paris – en première partie de Conor Maynard à l’Alhambra le 16 octobre. Et dans un coin de sa tête, il prépare son futur. Définitivement radieux, c’est certain.
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