31 Oct Le Trianon déchainé pour le retour de The Struts à Paris
The Struts n’ont pas attendu pour revenir auprès de leur public parisien. Quelques mois après leur dernier passage, le groupe voit plus grand et vient conquérir le Trianon.
La soirée rock commence tôt. A 19h, Kyle Falconer, ex leader de The View vient lancer la soirée. Malheureusement, cela sera bien trop tôt pour que nous y assistons.
Place alors à King Nunet son rock énervé. Le Trianon se réveille alors avec cette fougue rock puissante et lourde. Le quatuor fait face à un public calme mais pas avare d’applaudissements.
Parfois très orientés Nirvana, le groupe joue comme chez lui. C’est une grosse salle ? Tant pis ! On est ici dans leur salon. Chacun se donne à sa manière. Des petits pas de danse surprenants, de grands sauts… tout y passe. Ca larsen, c’est crade, de fait, ça sent le rock british ! On est ici loin du glam rock des Struts, mais plutôt du côté rock garage de Shame. Le chanteur interpelle le public. En profite alors pour descendre et va au plus près d’eux. Viennent alors les derniers riffs acérés. L’occasion de livrer ses tripes sur scène et de prendre son pied sur ces quelques minutes intenses restantes. Le groupe repart alors sous les applaudissements du Trianon, avec le smile. C’est confirmé, les londoniens King Nun font parti des révélations rock à suivre. Un avenir prometteur du rock britannique a ainsi fait ses débuts au Trianon ce soir là.
Quelques minutes pour aller s’hydrater et reprendre ses forces avant que The Struts sonnent le gong. En effet, une sirène retentit dans le Trianon pour signaler l’arrivée des têtes d’affiche ce soir. Et quelle arrivée ! Le groupe est habitué aux grosses scènes américaines et compte bien nous le prouver ce soir. Viennent les premières notes de Primadonna Like Me, et le show est parti ! Adam, Gethin, Jed et surtout Luke ne font pas dans la discrétion. Effectivement, chacun a sorti sa tenue la plus extravagante, à base de doré, cuir et paillettes. Le tout à l’image de YOUNG&DANGEROUS, leur dernier opus.
Dès le premier titre, le Trianon est déjà en feu. Sourire au lèvre, le groupe enchaîne pour le plus grand bonheur du public envouté. Il s’agit d’un véritable shoot d’énergie positive. Chacun s’amuse, danse, chante également… et profite de ce moment de partage avec The Struts. Luke a cette facilité à transmettre sa joie d’être sur scène. Il est aussi accompagné par Adam et Jed à l’avant de la scène qui ne cessent de chauffer le public. Kiss This continue de transcender le public qui est alors bouillant et reprend en coeur le refrain. Le show millimétré continue de s’enchainer, alternant entre les deux opus du groupe. Un moment d’accalmie permet à tous de reprendre son souffle. Accalmie certes, mais pas pour le leader qui passe alors derrière le piano pour nous interpréter magistralement One Night Only. Cependant, cela ne dure pas longtemps.
Luke Spiller reste fidèle à lui-même : extravagant et une bête de scène. Ne franchissant pour autant jamais la limite du grotesque. Une précision scénique à laquelle le Trianon est sensible. Le public répond aussi à ses vocalises, proche de l’imitation de Mercury parfois. Cet interlude passé, le chanteur explique sa passion, lorsqu’il était jeune, pour le groupe The View. Il invite alors sur scène Kyle Falconer pour interpréter un grand classique du groupe : Same Jean.
L’énergie au top niveau, le groupe reprend de plus belle pour finir d’épuiser tout le monde. Le concert se clôture par un rappel commencé en douceur au piano. Luke revient sur scène seul pour interpréter Somebody New. Pour terminer en beauté, Ashes et Could Have Been Me viennent mettre tout le monde d’accord. Le show est certes préparé, les déplacements sont calculés, mais pour autant The Struts a transmis une joie inexplicable ce soir. Le groupe a réussi à séduire, le tout dans une salle à la hauteur de leur talent.
Retrouvez toutes les photos de la soirée juste ici.
Setlist :
Primadonna Like Me
Body Talks
Kiss This
In Love With a Camera
Fire (Part 1)
One Night Only
Dirty Sexy Money
Tatler Magazine / The Ol’ Switcheroo / Black Swan / Roll Up (Adam Salker solo)
I Do It So Well
Mary Go Round
Same Jeans (The View cover avec Kyle Falconer)
Put Your Money On Me
Where Did She Go
Encore:
Somebody New
Ashes (Part 2)
Could Have Been Me
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