28 Nov Charlie Winston n’en fit pas des tonnes au Radiant

Retour sur la venue de l’originaire de Cornouailles.

Mercredi 23 novembre. Sound of Brit se retrouve à nouveau à un concert d’un certain Charlie Winston, après la date marseillaise. Cette fois-ci, nous sommes du côté du Radiant-Bellevue, salle que nous connaissons bien puisque nous y étions en octobre à deux occasions : tout d’abord pour Tindersticks, puis pour Skindred. Un plaisir donc de retrouver ce superbe endroit où l’on se sent si bien, comme le cadre idéal pour passer un bon concert.

M.I.L.K. se charge ce soir de la première partie. Originaire de Copenhague, l’artiste va nous offrir une trentaine de minutes d’un bien beau plaisir. Assisté de son guitariste, le danois propose bien des extraits de son premier album, The French Girl. Prenant le temps d’échanger avec le public dans un français plutôt convaincant, il saura même nous faire rire avec quelques blagues bien senties. Musicalement très propre, on peut dire qu’il se but… comme du petit lait.

Au tour alors du très attendu Charlie Winston, qui propose cette tournée française XXL dans le cadre de son album As I Am. Après La Panthère Rose comme musique d’entrée, le britannique va se présenter seul derrière son piano, la lumière braquée sur lui, avant que 3 musiciens de scène ne le rejoignent aux percussions. Une fois ce titre introductif passé, Charlie nous salue : « je suis trop content d’être ici, ça va être super je te jure ». Voyons cela.

Kick The Bucket, jouée en troisième position, va s’inscrire dans la lignée des deux superbes premiers titres, lançant très vite le concert. My Life As A Duck, également issue de l’album Hobo, va alors ouvrir un premier moment de creux dans le set, jusqu’à I Love Your Smile, de ce même album également. On regrettera d’ailleurs l’absence de piano sur son deuxième couplet. Echo et ses sifflements prennent la relève, et l’énergie est retrouvée.

Toutefois, cette reprise a du mal à se maintenir. Malgré quelques fulgurances (Like A Hobo et sa belle intro, Take Me As I Am et In Your Hands en rappel…), de nombreux titres ont du mal à faire mouche. On ne peut que regretter des absences étonnantes : Lately, Truth, Hello Alone… On peut comprendre l’absence de titres en featuring (Vianney, Saule…) mais difficilement celle des morceaux mentionnés. Une setlist à repenser donc…

Le set se finit tout de même avec une belle énergie dans la salle, aux côtés de M.I.L.K. et son guitariste qui sont venus se joindre à la fête. Notons également des lumières comme on en voit rarement, un son d’une très bonne qualité tout comme les musiciens de scène… Et que dire de ce cher Charlie Winston, à la voix toujours aussi superbe, qui n’aura cessé d’échanger avec son public. Souriant, heureux et drôle : quel bonheur de le retrouver.

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