12 Mar On a assisté au retour de Morrissey à la Salle Pleyel
Ces deux dates à la salle Pleyel marquent le début d’une tournée française qui passera par Lyon et Strasbourg.
Veste de costume, t-shirt à son nom et houppe de cheveux en l’air, Morrissey montait avec énergie sur la scène de la salle Pleyel à Paris le 8 mars pour saluer son public d’un enthousiaste « enchanté ! ».
S’il a commencé son concert par des chansons bien connues de sa carrière solo comme I Wish you lonely, c’est avec une reprise du répertoire de The Smiths, Stop Me If You Think You’ve Heard This One Before que le chanteur fait réagir tout le public.
Et ce lien ne sera pas perdu avec le public. On découvre un Morrissey dans l’échange et à l’écoute. Il qualifie la France d’irremplaçable et nous remercie d’être avec lui malgré les grèves, mouvement qu’il défend ensuite en évoquant le rôle oppresseur des gouvernements envers les intérêts des peuples demandant pourtant le strict minimum. Avant d’entamer Rebel Without Applause, il rend un dernier hommage à Françoise Hardy ou encore Claude Brasseur. Ce morceau parut qu’en version digitale en novembre 2022 nous rappelle les déboires qu’à rencontré Morrissey avec BMG qu’il a accusé de saboter son album Bonfire of Teenagers.
Justement, durant le concert trois morceaux de Bonfire of Teenagers furent rejoués : I Am Veronica, Rebels Without Applause, Sure Enough the Telephone Rings. Auxquels s’ajoutèrent deux vrais inédits : Without Music The World Dies, qui donne son titre à l’album, et The Night Pop Dropped.
Il parvient à transmettre une folle émotion durant sa performance du grand classique Everyday Is Like Sunday, précédé par une intro au clavecin par Gustavo Manzur ainsi qu’avec une seconde reprises de The Smiths Please, Please, Please, Let Me Get What I Want chanté avec énergie par le public.
Après avoir jeté son t-shirt dans le public, Morrissey revient en chemise noir et assène le public d’un « Don’t forget the truth will always be the truth. Look after your mother, look after your cats and hold on to your friends » puis chante Irish Blood, English Geart. Il termine sur un rapide et énergique « I love you » pour nous saluer une toute dernière fois en joignant ses deux mains.
Le concert aura duré à peu près une heure et demie. Morrissey nous aura donner ce que nous attendions de lui, un mélange équilibré de chansons cultes avec en prime une belle présence scénique.
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