17 Mar Wunderhorse à l’Olympia : plus qu’une première partie des Pixies
Retour sur la soirée du 16 mars dans la mythique salle parisienne, qui fête ses 130 ans cette année.
Jacob Slater, ce n’est pas que l’acteur qui a incarné Paul Cook (batteur des Sex Pistols) dans la mini-série de Danny Boyle intitulée Pistol. C’est aussi un musicien et chanteur qui, après la fin de son premier groupe Dead Pretties, s’est tourné vers un style post-punk pour former Wunderhorse. Durant l’année 2022, la formation a enchaîné les premières parties de Foals, Fontaines D.C., ou encore d’un certain Sam Fender.
C’est donc sans surprise que l’occasion d’assurer la première partie des Pixies deux soirs d’affilée dans un Olympia sold out était à saisir. Wunderhorse déboule devant un public froid venu écouter Where Is My Mind? pour défendre son debut album Cub, qu’on vous somme d’aller écouter. Un de ses titres phares Leader Of The Pack est rapidement joué et embarque le public désormais réchauffé par les pintes et l’énergie communicative du groupe dont la crédibilité n’est pas à démontrer. Jacob Slater débite les paroles les yeux fermés, la voix éraillée, on croit parfois entendre Kurt Cobain et Last Train. Le leader (of the pack, lol) prend son temps, notamment lors de l’interprétation de Teal. Son énergie progressive explose alors pour un effet cathartique assuré.
En résumé, trente minutes bien trop courtes pour un groupe qui mériterait bien sa propre soirée au Trabendo.
Si Arte était là pour filmer Pixies, Wunderhorse aurait bien mérité son quart d’heure de gloire audio-visuelle. Peut-être pouvez-vous vous rattraper au Arte Concert Festival 2023 ?
Les prochaines dates, dont de nombreux sold out :
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