02 Jan Wake me up before you Django Django

C’est par un froid jeudi de novembre que Django Django renoue avec les dates parisiennes grâce à un concert feel-good au Trabendo.

Nous sommes étonnés à notre arrivée de constater que le Trabendo est relativement vide et ce, même durant la première partie Low Island, forcée de composer sa partition malgré le peu de personnes présentes lors de leur prestation.

Le temps que la salle se remplisse donc, et voici que débarquent sur scène les quatre britanniques. Pas de répit, ceux-ci nous délivrent leurs tubes dès le début du set : Spirals, Right The Wrongs, Tic Tac Toe. Si cela dynamise instantanément le public, nous craignons que le reste du show en pâtisse un peu. En effet, l’énergie s’essouffle assez rapidement et malgré une surprenante mais néanmoins très bien interprétée reprise d’une des meilleures chansons des Beatles, Tomorrow Never Knows, la première moitié du concert peine à nous emballer.

Mention spéciale, malgré ce début de concert en demi-teinte, pour le ligthshow du groupe. En effet, nous y sommes peu habitués, mais Django Django propose des lumières très très différentes à chaque morceau (peut-être à l’image de leur dernier album Off Planet et de sa composition en quatre parties), et cela participe très efficacement à nous plonger dans l’ambiance et à créer un univers différent pour chaque chanson jouée. Si parfois le trop-plein de stroboscopes nous gêne quelques secondes, nous ne pouvons que saluer l’effort produit par le groupe pour proposer ce lightshow si original.

Nous arrivons à la deuxième moitié du concert et nous sommes enfin transportés. Les morceaux se font plus électroniques et l’ambiance se réchauffe. On aurait envie de les voir jouer en plein milieu de la nuit durant les festivals estivaux. Nouvelle surprise et nouvelle reprise parfaitement exécutée par le groupe : Around The World de nos légendaires robots français. Les Britanniques délivrent à présent une prestation sans faute : leur présence scénique est chaleureuse, les envolées électro du plus bel effet et nous donnent envie de festoyer jusqu’au petit matin. C’est bien là la recette pour un public conquis.

Après une prestation de plus d’une heure, le groupe s’éclipse et revient pour un rappel, Champagne, beaucoup plus calme que ce qui a précédé. L’ambiance retombe un peu comme un soufflé et finalement on se dit que ce rappel était peut-être de trop, le concert délivré se suffisant parfaitement à lui-même.

On en repart satisfait, avec des envies de shows stroboscopiques sous un ciel d’été.

Toutes les photos proviennent d’un précédent concert au festival Solidays en 2018.