05 Jan INTERVIEW — Kitty et Jon de Saint Agnes à propos de leur tournée et la création de musique

Nous avons eu le plaisir d’interviewer Kitty et Jon du groupe Saint Agnes avant leur tournée UK/EU BLOODSUCKERS qui débutera dans quelques semaines !

SOB : Tout d’abord, félicitations ! On vient de voir que vous serez au Hellfest en France cette année. C’est incroyable. Et c’est la scène principale en plus !

JON et KITTY : Ouais. Tellement excitées.

JON : Très excité. Je me sens déjà un peu nerveux.

SOB : Encore une fois, félicitations. Comment allez-vous ?

JON : Nous allons bien. Merci. On est juste très occupés. Occupés tout le temps, toujours quand on fait de la musique !

SOB : C’est un grand moment pour vous car la version deluxe de l’album BLOODSUCKERS vient de sortir. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi une version deluxe de cet album ?

KITTY : Oui, c’était vraiment bien de revenir en arrière et d’enregistrer plus de musique pour l’album. Parce que les albums, vous savez, sont relativement courts. Il y a environ 11 chansons. On n’a jamais l’impression que c’est assez. On n’a jamais l’impression de pouvoir explorer toutes les idées que l’on veut, je pense.

JON : Je pense que la plupart des artistes aimeraient faire un triple album.

KITTY : Oui, exactement. C’était vraiment bien et nous voulions vraiment revenir en arrière et reprendre certaines chansons, les retravailler et explorer des sons différents et oui, c’était cool.

JON : Même la version live de This Is Not The End était vraiment quelque chose que nous voulions que les gens puissent écouter, parce que nous l’avons enregistrée quand nous avons fait la vidéo. Et dès que nous l’avons enregistrée et mixée, nous nous sommes dit qu’il fallait que les gens l’écoutent plus que la vidéo. Et cela nous a donné l’idée de faire plus de musique pour l’album. Et comme Kitty l’a dit, explorer les chansons sans changer le sens fondamental de ces chansons avec les remixes, mais en cherchant à approfondir le sentiment en retravaillant légèrement quelque chose c’est ce que nous voulions faire. Et oui, je suis vraiment content que ça ne soit pas seulement des remixes sur lesquels on peut danser. Vous savez, ce n’est pas l’intention. L’intention était de savoir comment explorer le sentiment qui se cache derrière la chanson d’une manière unique.

SOB : Vous parliez du sentiment que ce n’est jamais assez ou que c’est un média très court. Pensez-vous qu’à l’avenir vos albums seront plus longs ? Est-ce que c’est quelque chose que vous voulez faire à terme ?

KITTY : Probablement pas, parce que je pense que c’est complaisant. Nous voulons le faire, mais on ne peut pas s’attendre à ce que les auditeurs le veuillent. J’adore The Fragile de Nine Inch Nails, qui est un double album, n’est-ce pas ? 20 chansons environ. Je pense que certains fans aiment avoir la possibilité de creuser plus profondément. Mais je pense que pour la plupart des fans, c’est beaucoup demander à quelqu’un, surtout aujourd’hui avec la façon dont la musique est consommée, comme le streaming. Les gens écoutent-ils vraiment des disques ? Pas vraiment.

JON : En tant que musicien, vous êtes constamment en train de peser entre ce que vous voulez dire et ce que vous voulez vraiment faire entendre parce que vous vous dites, c’est quelque chose que je veux vraiment dire et que je trouve important, mais si c’est la dixième piste d’un album… Vous savez qu’avec la façon dont les choses sont faites, c’est très difficile, beaucoup moins de gens l’écouteront. On a l’impression d’avoir mis un peu de notre âme sur le marché, qui était tout aussi précieuse que la première piste de l’album, mais qui n’a pas été autant écoutée, on se demande alors comment on peut constamment s’assurer que chacune de ces choses que l’on aime peut être servie au mieux. Mais qui sait, le prochain album pourrait être court. Il pourrait être très long. Nous n’en savons vraiment rien à ce stade.

SOB : Peut-être que les EP conviennent mieux à la façon dont les gens écoutent la musique de nos jours ?

JON : Nous avons fait quelques EP dans le passé et nous avons vraiment apprécié ce processus. Mais je pense que le prochain album sera toujours au format album, mais nous ne savons pas exactement comment cela se passera. Il est trop tôt pour le dire.

SOB : Que pensez-vous de la tournée 2024 qui s’annonce ?

KITTY : Je suis très excitée, car nous n’avons pas fait de tournée en tête d’affiche depuis longtemps.

JON : Depuis 2022.

KITTY : Et nous sommes tellement impatients de sortir et de jouer cet album aux gens. Nous avons déjà commencé à mettre en place une liste de chanson et à concevoir le set, à penser aux lumières et à la façon dont nous voulons qu’il soit. Et nous sommes vraiment excités. Je pense que l’un des principaux aspects de cette tournée dont nous avons beaucoup parlé, c’est que cet album était pour moi très émotionnel et personnel, c’était une façon de mettre tous ces sentiments difficiles dans l’art, dans la musique et cela m’a vraiment aidé. Cela nous a fait penser qu’avec cette tournée, nous voulons vraiment que ce soit un espace où les gens peuvent venir, se laisser aller et ressentir tout ce qu’ils ont besoin de ressentir dans un endroit très sûr. Par exemple, si tu veux te sentir en colère et qu’il y a un mosh pit, que tu veux surfer sur la foule, c’est super. Si vous voulez juste pleurer, c’est super. Si vous voulez juste vous tenir debout et vous sentir joyeux et heureux, c’est super. Nous voulons vraiment que les BLOODSUCKERS tour soit un endroit où les fans peuvent venir et se sentir, vous savez, libre. C’est une soirée où vous allez tout ressentir. C’est ce que nous essayons de créer.

JON : Parce que c’est un disque tellement personnel pour Kitty. Il ne s’agit pas de dire « vous devez ressentir ce que Kitty ressent ». Il s’agit plutôt pour Kitty de dire : voilà ce que je ressens. Ensuite, l’auditeur peut entendre ce qui résonne en lui. En ce qui me concerne, si j’entends une chanson très énervée, cela me rend heureux parce que c’est tellement excitant et libérateur de libérer la colère. D’autres fois, cela vous met en colère, et d’autres fois, cela vous rend triste d’avoir cette colère en vous. Et toutes ces choses sont valables. Et je ne pense pas que ce soit à un artiste de dire aux gens, vous devriez ressentir ceci, vous devriez ressentir cela. Et je pense qu’en tant que groupe, c’est quelque chose que nous avons vraiment appris en voyant comment notre public réagissait à notre musique, à quel point elle était intense et personnelle, et à quel point le fait que Kitty s’investisse totalement dans sa performance chaque soir était émotionnellement fort. Nous nous sentons responsables d’ouvrir cette porte aux gens qui viennent nous voir pour qu’ils puissent en profiter à leur manière, et de manière intense.

SOB : Les salles que vous choisissez jouent un rôle important dans l’atmosphère et l’expérience du concert. Comment choisissez-vous ces lieux ?

JON : En tant que groupe, nous avons fait beaucoup de concerts dans des endroits très variés. Nous avons joué sur la scène principale du Download Festival, nous avons joué dans un jardin devant un groupe de punks en Italie et tout le reste, et quelle que soit la situation, nous essayons toujours de transmettre le même message. Alors oui, il est important que chaque lieu ait sa propre atmosphère, mais nous ferons toujours de notre mieux pour y apporter ce que nous pensons être important. Et il s’agit de la musique. Il s’agit de la façon dont vous vous comportez et dont vous pensez vraiment. Il s’agit de ce que vous avez en vous et de votre intention. Je pense que les gens, les êtres humains, sont tout à fait capables de percevoir l’authenticité et l’émotion. Et si vous voyez un artiste, qu’il y ait le plus incroyable des jeux de lumière ou qu’il ne se passe presque rien, s’il est sincère, je pense que c’est toujours ce qui l’emporte, et nous avons beaucoup de chance que Kitty, en tant que leader, soit si capable de s’engager émotionnellement avec les chansons.

SOB : C’est un super compliment.

KITTY : Oui, haha

SOB : Y a-t-il des choses que vous aimez plus que d’autres pendant une tournée ?

KITTY : C’est vraiment le spectacle. Vous savez, nous ne partons pas en tournée pour faire la fête et passer du bon temps. C’était peut-être plus le cas quand nous étions plus jeunes, mais avec l’âge, et depuis que je fais ça, c’est le spectacle qui compte. La seule satisfaction que j’éprouve en tournée, c’est lorsque nous donnons un bon concert. Cette satisfaction est bien plus profonde et durable que l’envie de boire ou de s’amuser. Je ne dis pas que nous ne buvons pas et que nous ne passons pas de bons moments. Mais on se concentre toujours sur le soir, on en parle toute la journée dans le van. Nous regardons la liste des chansons. Nous parlons de ce qui n’a pas marché hier soir, de ce qui a bien fonctionné. Tous les jours, dans le van, nous discutons de la manière d’améliorer cette soirée. Comment pouvons-nous nous améliorer ? Comment pouvons-nous nous connecter davantage ?

JON : Nous aimons voyager, voir des endroits, et manger. En tant que groupe, nous aimons tous vraiment la nourriture. Nous aimons cuisiner et tout ça. Donc c’est sympa de parcourir le monde, et c’est super quand on rencontre des gens qui nous ressemblent et qu’on a l’occasion de se rencontrer, qu’on a un jour de congé et qu’un promoteur nous dit : « Vous devez venir avec moi pour goûter la nourriture de cet endroit ». Nous aimons toutes ces choses, ces contacts personnels, et nous aimons les fans. Après les concerts. Vous savez, il arrive que vous donniez un concert dans une salle assez horrible. Il n’y avait peut-être pas beaucoup de monde ce soir-là, comme il peut y avoir beaucoup de problèmes ou le van est tombé en panne. Mais si vous jouez et qu’après vous parlez à 2 ou 3 personnes qui se sentent passionnées et qui se sont senties plus vivantes grâce à quelque chose. C’est ce que vous avez fait pour être honnête, la satisfaction. C’est un cliché, mais c’est un cliché parce que c’est vrai pour les artistes. C’est un sentiment incroyable.

KITTY : Le fait que nous jouions dans une petite ville d’Allemagne et qu’il y ait des fans. Je trouve toujours ça époustouflant. Genre, vous chantez mes paroles en retour. Quoi ? Je pense que je trouverai toujours ça dingue.

SOB : Avez-vous une collaboration de rêve pour un album ou une tournée ?

JON : Je veux dire que Nine Inch Nails serait une collaboration de rêve, même s’il s’agirait d’une de ces situations où nous serions assez dépassés. J’ai l’impression que si j’étais impliqué dans une telle collaboration, tout ce que je pourrais faire serait de la gâcher un peu. Je préférerais probablement écouter un nouvel album de Nine Inch Nails plutôt que d’y participer d’une certaine manière. Mais il y a beaucoup de groupes dont nous sommes fans, des groupes comme Ho99o9, avec qui nous avons déjà joué, et ce serait génial de tourner avec un groupe comme eux. Nous adorons The Prodigy et ils nous inspirent beaucoup. Mais je pense qu’en tant que groupe, nous sommes assez isolés, Kitty et moi sommes assez réservés. Nous ne sommes pas forcément les personnes les plus sociables. Nous nous concentrons donc principalement sur la création de notre propre musique. Nous avons fait une exception avec Mimi Barks, qui a chanté sur une chanson de l’album, sur Body Bag, parce que nous avons fait une tournée au Royaume-Uni et que nous avions besoin d’une première partie pour la tournée. Et nous avons vraiment aimé sa musique. Nous avons vraiment aimé son éthique de travail. Il y a beaucoup de petits groupes au Royaume-Uni qui ne cherchent qu’à s’amuser, mais j’ai eu l’impression qu’elle avait quelque chose à dire et qu’elle travaillait très dur pour le faire entendre. Et nous avons vraiment respecté cela parce que c’est ainsi que nous nous voyons nous-mêmes. Il y a donc eu une sorte de rencontre, et à la fin de la tournée, elle est venue chanter des chansons avec nous. Il semblait naturel qu’elle chante sur une chanson de l’album. Body Bag c’est une minute et demie de bruit enragé, et il était logique que ce soit celle qui convienne le mieux à sa voix.

SOB : C’était spontané.

JON : C’est donc assez spontané. C’est vrai.

KITTY : C’est une sorte de chose organique qui se produit. Oui, c’est ça.

SOB : En parlant de petits groupes, avez-vous des recommandations sur des groupes britanniques, des groupes en devenir ?

JON : Il y a quelques groupes. Il y a un groupe qui s’appelle BEX. C’est un bon groupe de grunge légèrement industriel. CRASHFACE est un autre bon groupe. C’est un groupe jeune, énergique, un peu comme The Prodigy influencé par le rock.

SOB : Merci, nous allons les écouter !

SOB : Comment votre style musical a-t-il évolué entre le moment où vous avez commencé le groupe et maintenant ? Et où cela vous mènera-t-il ?

KITTY : Quand nous avons commencé, c’était très différent. C’était un peu comme du blues. Je dirais que nous étions un groupe de garage rock punk blues. Nous avons commencé à faire des concerts et nous jouions ces chansons d’une manière très métal. On jouait avec une guitare slide et un harmonica assez classique, comme des instruments de blues. Nous ne savions pas à quoi nous allions ressembler. Mais quand nous sommes montés sur scène, nous nous sommes sentis très agressifs et nous avons interprété ces chansons d’une manière qui ne correspondait pas à ce que nous jouions.

JON : Nous étions comme les Slipknot du blues punk.

KITTY : A l’époque, il y avait la scène psychédélique à Londres et la scène shoegaze, qui est très retenue et qui fait du shoegazing. Nous étions très différents de cette scène. Nous étions dans le visage des gens, dans le public, c’était très inapproprié. Cela nous a amenés à penser que nous devrions faire de la musique plus heavy. Nous avons réalisé que c’était ce que nous voulions faire. Nous aimons quand le public se perd et que tout le monde se déchaîne. Nous avons donc commencé à écrire de la musique pour le live. C’était l’inspiration, ce qui fonctionnerait bien sur scène. C’est parti de là, n’est-ce pas ?

JON : Oui, tout à fait. Cela a évolué très naturellement. Nous n’avons pas vraiment pris de décision spécifique. Et le premier album que nous avons fait est très clairement différent de ce que nous faisons maintenant. Pour toutes les raisons que Kitty vient d’évoquer, parce que nous l’avons écrit avant d’avoir fait grand-chose. C’était juste une sorte d’expérience. Nous n’avions pas d’autres idées que de faire un disque qui sonnerait comme nous le voulions, et nous n’avions pas beaucoup joué ensemble en tant que groupe. Mais après beaucoup de tournées et d’autres choses, comme Kit l’a dit, nous avons écrit des chansons plus pour l’environnement live, et ce premier EP que nous avons fait s’appelle The Family Strange, et je pense qu’il y a une ligne très évidente entre cet EP et ce que nous sommes aujourd’hui. Je pense que si vous deviez écouter cet EP, l’EP suivant et notre album actuel, vous entendriez une progression claire qui a du sens. Ce premier album était vraiment une sorte d’anomalie, mais c’était quelque chose qui nous a permis de nous sentir totalement libres. Nous ne faisions partie d’aucune scène. Nous étions comme un cheveu sur la soupe de la musique rock londonienne. A l’époque, nous avions l’habitude de dire que nous étions un groupe psychédélique pour pouvoir obtenir des concerts et nous présenter, mais nous n’étions pas vraiment un groupe psychédélique.

SOB : Le chant que tu fais sur cet album est assez brut et dur, est-ce qu’il faut s’entraîner pour ne pas se blesser la voix ?

KITTY : J’ai dû chanter les chansons en me faisant mal à la voix, puis j’ai dû apprendre à les chanter d’une manière qui ne me fasse pas mal à la voix. Parce que lorsque nous avons enregistré les voix, ma mère est décédée et nous avons commencé à faire l’album tout de suite après. J’étais donc dans une situation très difficile. J’étais en deuil, j’étais dévastée, et les performances vocales ont été faites en une ou deux prises par chanson parce que je ne pouvais pas le faire. Je m’ouvrais émotionnellement lorsque nous faisions l’album et je ne pouvais tout simplement pas le faire pendant de longues périodes. Je chantais et je me disais que je ne pouvais plus rien faire aujourd’hui. C’est tout pour aujourd’hui. J’étais absolument déterminée, parce que je savais que je n’avais pas ce qu’il fallait pour faire plus. Je me suis donc dit que cette prise devait compter. Je ne peux pas faire plusieurs prises. Il faut que ça compte. Alors oui, c’était difficile. Je devais aussi récupérer entre chaque chanson et j’ai vraiment dû travailler dur cette année pour trouver comment chanter d’une manière aussi énergique et brute, mais en préservant ma voix.

JON : Quand vous créez de l’art dans l’instant, vous essayez simplement de vous engager dans une émotion et de la capturer. Lors de l’enregistrement, on ne se demande pas comment on va faire ça. Lorsque nous montons le décor, nous réalisons que ce décor est intense, c’est physiquement très exigeant, mais cela en fait partie. Je pense qu’une partie de cela, la lutte, le fait de devoir se dépasser, donne un sentiment d’authenticité. Cela vous oblige à vous oublier et à vivre le moment présent quand vous jouez.

SOB : Il est important de prendre soin de sa santé, que faites-vous pour vous reconnecter à vous-mêmes pendant ces périodes ?

KITTY : Nous vivons à la campagne maintenant. Avant, nous vivions en ville, à Londres, dans l’est de Londres, et nous avons déménagé. Cela a eu un effet énorme sur nous deux, sur notre capacité à rester en bonne santé et heureux, parce que c’est dur de vivre en ville. Je pense que vivre à Londres en particulier, les gens, le bruit, la saleté, c’est sans pitié pour les sens. Et maintenant, nous vivons dans un endroit où lorsque nous regardons par la fenêtre et qu’il y a des cerfs dans le champ d’en face, c’est tout simplement charmant.

JON : Oui, ça fait vraiment une grande différence parce que si vous vivez à Londres, en tant que musicien, vous n’avez pas beaucoup d’argent et c’est déjà assez difficile de vivre à Londres quand on a un peu d’argent. Et quand la pandémie est arrivée, nous nous sommes dit que c’était trop. Et là où nous vivions, le quartier de Londres était l’épicentre de tous les problèmes liés à la pandémie au Royaume-Uni. C’était une période effrayante. Nous avons déménagé et nous nous sentons beaucoup mieux. Notre façon de nous détendre et de nous reconnecter, c’est de regarder autour de nous et de ressentir un certain niveau de paix. La musique est un travail, mais c’est surtout ce qui nous attire. La musique est la chose que nous faisons pour nous sentir en bonne santé.

SOB : Il est temps de poser une dernière question. Quel est votre prochain grand rêve ou objectif pour le groupe ?

KITTY : Je veux juste jouer devant plus de gens. C’est en quelque sorte mon principal moteur, jouer au Hellfest est tout simplement incroyable. Et plus encore, tu sais, je veux juste jouer sur ces grandes scènes parce que le set que nous créons mérite d’être sur une grande scène. Ce que j’envisage, et c’est ce que je veux faire, c’est jouer dans plus de festivals, pour pouvoir rencontrer plus de gens.

SOB : Avez-vous d’autres festivals à venir l’année prochaine ?

KITTY : Oui, mais nous ne pouvons pas le dire. Mais nous jouerons à Paris le 6 février 2024.

SOB : Nous serons là !

LES ÉTOILES POUR SAINT AGNES EN 2024 !

INTERVIEW — KITTY AND JON FROM SAINT AGNES ABOUT TOURING AND CREATING MUSIC

Photo : ©Blackham Images