04 Fév Jockstrap envoûte La Bellevilloise
C’est par un samedi soir de novembre pluvieux que se sont réunis les plus fervents auditeurs d’éléctro-pop pour venir acclamer le duo Jockstrap rapidement devenu incontournable dans ce style.
Le duo britannique au nom évocateur (on vous déconseille de ne pas préciser « band » lorsque vous tapez son nom dans Google Images au risque de tomber sur une pièce de lingerie masculine des plus originales) avait choisi La Bellevilloise pour sa nouvelle date parisienne après un passage remarqué par Le Hasard Ludique l’an passé.
Ce soir Georgia Ellery et Taylor Skye ont réussi à faire salle comble et se présentent sur la scène de la salle parisienne dès 20h tapantes. Elle arbore une marinière qui lui donne un look très rétro et lui un pull Mickey pailleté du plus bel effet. Très vite, le duo transmet son énergie au public présent, clairement acquis à sa cause. Les Londoniens sont venus défendre sur scène leur dernier effort I<3UQTINVU, sorti deux petites semaines à peine avant cette performance parisienne. Néanmoins, c’est l’intégralité des dix titres du précédent album, I Love You Jennifer B., que le groupe interprétera ce soir sur les quinze morceaux joués durant le set.
Dès le début du concert, on se laissera envoûter par la voix de Georgia qui nous transporte avec elle dans l’univers pop du duo. Le choix est fait de jouer des morceaux très dansants et festifs et le public se laisse emporter avec les deux musiciens : très vite l’ambiance devient survoltée et l’atmosphère se réchauffe malgré les températures extérieures très faibles. Les spectateurs présents connaissent toutes les paroles par cœur et accompagnent la voix de Georgia. Celle-ci s’amuse dans son rôle et offre nombre de déhanchés aux premiers rangs, déhanchés qu’on apercevra très rapidement dans le reste de la salle.
L’accueil du public parisien est des plus chaleureux et participe à l’ambiance festive que l’on ressent durant tout le concert. On s’y amuse tellement qu’on est presque déçu que le concert s’arrête après une petite heure de show tant on aurait voulu continuer à clubber sur les envolées éléctroniques de Jockstrap. On souhaiterait les revoir à un horaire bien plus tardif (et pourquoi pas durant un festival en plein été) pour pouvoir danser avec eux toute la nuit.
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