22 Fév Miles Kane, récit d’un concert en accéléré !
Miles Kane enchaine les albums et les passages dans la capitale ! Moins de 2 ans après son dernier show le voici déjà de retour !
La première partie est assurée par The Royston Club, le très jeune groupe gallois, sans doute encore habitué aux horaires du lycée, se présente sur scène avec une extrême ponctualité : 20h00. Le set proposé est maîtrisé et efficace. Ça faisait longtemps que nous n’avions pas vu de l’indie rock en première partie ! Ça change du post punk et ça fait franchement du bien aux oreilles… Le groupe joue les meilleurs titres de son premier album : Shallow Tragedy, Mariana ou encore I’m a Liar. Mais comme en studio on regrettera un léger manque d’identité, à mi-chemin entre les Kooks et les Strokes. Qu’importe l’essentiel est là : l’adhésion du public !
Seulement 22 mois après son passage dans un Olympia aux 3/4 plein, Miles Kane a revu ses ambitions à la baisse et nous propose un concert dans l’excellente salle de La Cigale. Temporellement assez proche de la précédente date, on pouvait craindre que les deux setlists soient trop similaires. C’était sans compter sur One Man Band (2023), résolument tourné vers le son de ses débuts. Sur les 18 titres joués seulement la moitié étaient également présents dans la setlist de l’Olympia. Son précédent album, Change The Show (2022) n’est même plus représenté ! Exit les cuivres, synthés, ambiance 60’s mais aussi ses douces reprises de The Last Shadow Puppets. Le tout est remplacé par des titres plus rapides, plus rock et plus intenses. Miles est venu pour en découdre avec du rock, de quoi combler les fans des premières heures !
Dès son arrivée Miles est survolté et enchaîne de nombreux titres sans temps morts. La salle, de son côté, semble abasourdie devant un tel déferlement de rock et cherche un second souffle. On a à peine le temps d’être déçu de la version de live de The Wonder (absence de chœurs préjudiciable) que nous voilà déjà deux titres plus loin ! Il faut attendre Inhaler pour sentir que l’ambiance monte, c’est à ce moment que Miles décide de reprendre son souffle (2s maximum) et de saluer la foule. Le rythme effréné reprend aussitôt mais avec plus de participation du public cette fois.
Colour of the Trap est le seul titre qui propose une vraie cassure dans le style de la soirée mais le répit est de courte durée ! On déplore un peu le manque de variété dans la setlist mais aussi les arrangements choisis, notamment l’accélération systématique du tempo des morceaux. Heureusement, le concert reste un défouloir énergique et on apprécie la présence de First of My Kind titre rare et issu d’un EP. Evidemment, ce sont les vieux titres Inhaler, Come Closer et l’incontournable Don’t Forget Who You Are qui déchainent le plus la foule.
À l’image du concept de son dernier album, ce concert nous plonge dans la nostalgie et nous ramène au Miles Kane du début des années 2010. Avec toute sa fougue, sa hargne et son envie mais également son côté expéditif… Un concert de 18 chansons expédié en 1h10, un record ?! C’est trop court quand on s’appelle Miles Kane et que l’on a sorti 5 albums. Et en même temps vu le registre et l’intensité choisie, fallait-il que ca dure vraiment plus longtemps ?
Toutes les photos sont à retrouver par ici.
La tournée se poursuit en mars avec le Paloma (Nîmes) le 10, le Metronum (Toulouse) le 12, La Sirène (La Rochelle) le 13, le Stéreolux (Nantes) le 14, le Big Band Café (Caen) le 16 et L’Aéronef (Lille) le 17. Toutes les infos par ici.
Tracklist
- Troubled Son
- Better Than That
- The Wonder
- The Best Is Yet to Come
- Give Up
- One Man Band
- Inhaler
- Heal
- Loaded
- First of My Kind
- Baggio
- Colour of the Trap
- Rearrange
- Cry on My Guitar
- Coup de grace
- Never Taking Me Alive
- Come Closer
Encore - Don’t Forget Who You Are
Alex
Posted at 12:04h, 28 févrierBonjour
Oui, j’ai été assez déçu, à la mesiure de la joie que je me faisais d’y être : trop rapide, pas varié, expéditif…
Et le son m’a paru d’assez mauvaise qualité, sur-saturé (ainsi qu’à mon ami) ce qui empêchait d’apprécier les titres…
Alex