24 Août Rock en Seine Jour 2 : Frank Carter & The Rattlesnakes et The Last Dinner Party en démonstration
Retour sur ce jeudi 22 août.
Après une première journée riche en découvertes (et en déception, n’est-ce pas chère Lana del Rey…) nous voici de retour à Rock en Seine pour une journée qui s’annonce très prometteuse. Du côté de nos représentants, on retrouve The Last Dinner Party, Kasabian, Frank Carter & The Rattlesnakes, Soft Launch et The Scratch.
Et on commence sur la Grande Scène avec The Last Dinner Party, qui vient défendre son superbe premier album : Prelude to Ectasy. Ouvrir un jeudi peut parfois être compliqué, mais c’est loin d’être le cas aujourd’hui : que de monde déjà présent sur le site ! Il faut dire que le groupe est en pleine expansion, et va confirmer pourquoi ! Les tubes de l’album sont un délice en live, tout est plus qu’en place. Il y a de la simplicité, de la prestance, sans surplus. Deux nouveaux titres très intéressants ont également été joués, et on peut vous garantir qu’ils seront de qualité ! Plus qu’à attendre les prochaines dates à Paris et Lyon !
Notre second britannique n’est autre que ce cher Frank Carter, accompagné de ses fidèles Rattlesnakes. Sur la Scène Cascade pour changer, la formation va proposer un subtile mélange entre les tubes énergiques et les titres plus calmes mais si magnifiques du dernier album, Dark Rainbow. Que dire de Man of the Hour ou encore de Can I Take Your Home, un délice en live ! Le set est plus que rôdé, Carter ira même chanter autour du circle pit, et on ressort de ce grand moment trempés ! A noter des vigiles peu habitués au crowdsurfing, ce qui n’a pas plus à ce cher Frank qui n’hésita pas à montrer son désarroi…
Place désormais à Kasabian sur la Grande Scène, avec un Sergio Pizzorno aux commandes désormais. Son charisme nous fait vite oublier les anciennes heures des originaires de Leicester, aux côtés de ses camarades qui assurent toujours autant. Côté setlist, les tubes sont de sortie (L.S.F., Fire, Underdog…) et se mêlent plutôt bien aux très bons derniers titres (Italian Horror, Coming Back to Me Good…) Le set est passé si vite, tant d’autres superbes titres auraient pu être joués ! Le créneau (ou la scène ?) n’était peut-être pas idéal également, mais difficile à dire… Un plaisir tout de même de les retrouver !
Deux autres représentants du côté des découvertes cette fois, à commencer par Soft Launch. Déjà rencontrés en première partie de Declan McKenna notamment, la formation est sur la Scène Firestone et propose un peu de calme en cette journée bien rock. On y retrouve Josh McClorey, ancien guitariste de The Strypes notamment, qui propose avec ses camarades une pop mêlant indie rock et touches psyché. On ne saurait trop vous conseiller d’aller découvrir leur single Cartwheels, qui vaut grandement le détour.
Enfin, clôturons avec The Scratch. Irlandais (oui, on triche on sait), le quatuor va être une drôle de surprise. Dès les premières notes de la musique d’entrée, des tas de festivaliers filent vers la Scène Firestone et commencent à danser avant même l’arrivée du groupe ! Avec un petit côté Dropkick Murphys, on retrouve un savoureux mélange entre musiques traditionnelles irlandaises et rock pêchu. La sauce prend forcément, le public est au rendez-vous, et on ne peut que reconnaître ce très bon choix d’artiste !
Pour finir, quelques mots sur les autres artistes. De nombreuses déceptions, à commencer par Dead Poet Society et en particulier le son (même si celui-ci fut juste après de qualité pour Frank Carter). Bien mieux en studio… Quant à The Hives, le blabla habituel devient lassant, et l’époque des pogos semble bien lointaine… Heureusement, l’ovni Teezo Touchdown est vite venu nous rebooster, avec un set complètement fou. A écouter de toute urgence pour les absents, et ce a contrario de Gossip qui… a fait du Gossip. Pour conclure, Mâneskin a proposé de très bons moments pendant son set, avec des lumières qui ont fait une énorme différence, mais le costume de tête d’affiche sur 1h30 semblait un poil trop grand.
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