26 Août Rock en Seine Jour 4 : Massive Attack, The Kills, Inhaler, Kae Tempest et CVC au menu
Retour sur ce samedi 24 août.
On repart avec une belle tête d’affiche à savoir Massive Attack, des plus que confirmés avec The Kills, Inhaler et Kae Tempest, et enfin la découverte CVC. On vous raconte !
Nos représentants commencent avec The Kills un peu après 17h sur la Grande Scène. Retour à une formation seulement à deux pour cette tournée de God Games (2023), avec donc une bonne partie de la musique enregistrée… Mais, une fois qu’on parvient à mettre cela de côté en se concentrant uniquement sur Alison Mosshart et Jamie Hince, on passe tout de même un agréable moment entre les tubes (Baby Says, Future Starts Slow, Black Balloon…) et les derniers titres plus qu’intéressants (My Girls, New York, LA Hex…) Ca transpire le rock, certes, mais une batterie serait bienvenue…
Notre deuxième représentant est une découverte puisqu’il s’agit de CVC sur la Firestone, et qui a la lourde tâche de se confronter à The Offspring… Mais qu’importe pour les Gallois, arborant fièrement de larges sourires pour nous présenter notamment Get Real (2023) leur premier album. Avec des tubes comme Hail Mary ou Sophie, le set est tout simplement délicieux, comme un soleil en cette journée météorologiquement capricieuse. Et, finalement, la foule va s’amasser tout au long du set pour passer un moment suspendu plus qu’agréable. Un groupe taillé festival, qui on l’espère devrait en intéresser plus d’un !
On enchaîne avec un petit chevauchement entre Kae Tempest et Inhaler. On commence par Kae, qui étonne toujours autant tant sa palette artistique est d’une richesse indéniable. Entre poésie, musique et théâtre, l’originaire de Londres fait sensation et le public parisien répond forcément à l’appel bien que la Scène du Bosquet soit à l’autre bout du festival. On tend une oreille attentive pour mieux capter toute l’essence de ses textes, idéalement habillés par une musique tantôt entraînante, tantôt mélancolique. L’occasion de conseiller pour la énième fois toute son oeuvre, qu’il s’agisse de sa musique comme de ses écrits.
Place alors à Inhaler, avec des fans présents depuis bien longtemps déjà devant les barrières. La communauté des Irlandais ne cesse de grandir pour notre plus grand plaisir, à en juger par le reste des festivaliers qui s’est approché de plus près dès les premiers titres. Il faut dire que la setlist comporte peu de faux pas : When It Breaks, Who’s Your Money On?, These Are the Days, My Honest Face… Difficile de ne pas être pris ! La progression du quatuor se fait sentir, même si le chemin est encore long. Reste à savoir ce que nous réservera le troisième album, en espérant encore de nouveaux horizons…
Cerise sur le gâteau, Massive Attack se charge de fermer la Grande Scène pendant près de deux heures. La formation est en pleine forme, et a ramené bien des compères : Young Fathers, Deborah Miller, Elizabeth Fraser… Côté setlist, on retrouve les tubes (Teardrop, Unfinished Sympathy, Angel…) mais aussi des moins connus (Gone, Girl I Love You…) Comme d’habitude, les projections sont engagées, politiques, et donnent une bien belle leçon à tant d’artistes qui ne prennent jamais position. La musique est de très bonne facture, les lumières nous transportent, et on a même eu le droit à une reprise de Levels d’Avicii. Oui oui.
Quant au reste du monde, notons les sets assez intéressants de Blonde Redhead et Nation of Language, mais pas non plus incroyables. Pour ce qui est de The Offspring, on savait bien que la voix n’était plus au rendez-vous, mais quel plaisir d’entendre les vieux tubes, de voir cette foule revivre ses jeunes années (et, de se prendre les seuls confettis du festival ?) Pour finir, le festival a su a contrario du mercredi et du jeudi finir la soirée sur des notes plus positives (après Massive Attack…) avec notamment 2manydjs, qui a plus que fait le taf pour clôturer ce samedi soir.
Pour poursuivre votre lecture…
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