Un Seal animal à l’Amphithéâtre 3000 de Lyon

Retour sur cette soirée du jeudi 10 octobre.

En cet automne, Seal faisait son grand retour en France avec six dates, pour un terminus final du côté de la capitale des Gaules. Et, pour ce faire, c’est la superbe salle de l’Amphithéâtre 3000 qui a été choisie. Une décision évidente afin de profiter pleinement du spectacle en toute décontraction : l’accueil et le confort y sont incontestablement de qualité.

Pour débuter la soirée, c’est l’artiste Marie Sarah qui ouvre le bal, le temps de laisser les derniers spectateurs s’installer. Dès 20h, elle fit résonner sa musique mêlant blues, jazz et soul de manière sublime, plus que bien accompagnée de son guitariste. Une proposition idéale pour commencer la soirée, en finissant le set par une reprise d’Amy Winehouse.

Le temps d’un petit passage au bar, nous revoici à nos places pour accueillir comme il se doit le grand Seal. Mais, avant son arrivée, un petit récapitulatif vidéo de la carrière du Britannique est projeté, nous permettant de mieux prendre la mesure de tout son chemin parcouru. Ses trois musiciens investissent alors la scène, et AIKIN (All I Know Is Now) est lancée.

Trois musiciens en effet, à savoir un batteur, un claviériste et un guitariste. Bizarrement donc, pas de bassiste… Il n’aurait pas été de trop ! Mais passons, car nos yeux sont rivés sur Seal et sa prestance terriblement prenante. La salle est plutôt calme en ce début de set, mais va vite se lever tel un seul homme (même s’ils sont rares ce soir)…

…quand l’Anglais va commencer à se balader dans la fosse ! Rapidement, les fans vont s’agglutiner autour de lui. Le musicien va alors monter sur une chaise, entouré de Lyonnais et Lyonnaises (et pas que !) qui tentent tous et toutes de se frayer un chemin pour être au plus proche de la star. L’image est tout simplement superbe, permettant le temps de quelques minutes aux spectateurs dans les gradins d’encore mieux voir la tête d’affiche du soir.

Au début peu bavard, l’originaire de Paddington ne cessa d’interagir avec son public. Il évoqua notamment son avis sur l’usage abusif des téléphones, mais aussi des souvenirs de tournée. Le public y prêta une oreille plus qu’attentive, et su rendre l’énergie proposée sur scène : un savoureux mélange de soul, de pop rock, voire d’house.

Côté setlist, le Londonien déversa un flot de tubes : Crazy, Deep Water, Bring It On, Kiss From a Rose, Get It Together, Love’s Divine… Les paroles sont chantées par bien des présents dans la salle ce soir, qui auront finalement peu utilisé leurs sièges tant il était difficile de rester en place. La fosse assise n’aura pas tenu jusqu’à la fin du concert face à une telle voix !

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