13 Oct Deadletter enflamme la Maroquinerie

Ce samedi 12 octobre, Deadletter passait par La Maroquinerie à Paris, pour un concert archi-complet, après une date la veille à Tourcoing.

Deadletter à La Maroquinerie, c’est une date qu’on attendait. Après quelques concerts parisiens au Supersonic, à la Gaité Lyrique ou encore au Pop-Up du Label, on attendait de les voir dans une plus grande salle, avec un public venu exceptionnellement pour eux. Et le résultat fut à la hauteur de nos attentes et des leurs, si l’on en croit les larmes discrètes qui ont coulé sur les joues du chanteur — ou serait-ce simplement de la sueur ?

En première partie : Genn

En première partie, on découvre Genn, composé de quatre jeunes femmes qui n’ont pas peur de mettre le feu avant Deadletter. Si tout le public ne semble pas conquis, il faut dire que les filles ont de l’attitude, et leur ambiance planante slash art-rock ne laisse personne indifférent. La chanteuse virevolte sur scène, à la bar italia ou The Last Dinner Party, mais il faut dire que la voix est là, et que sa performance vocale impressionne. Si ce n’est pas forcément la mise en bouche que l’on attendait avant Deadletter, une réecoute au calme semble nécessaire.

Deadletter ne fait aucun mort

Après un peu d’attente et une playlist surprenante digne des clubs les plus mainstreams de province, Deadletter arrivent sur scène, sans Poppy cette fois, qui a quitté le groupe, remplacée par un nouveau saxophoniste. Et dans cette Maroquinerie complète, le groupe met rapidement l’ambiance, comme à leur habitude, les premières notes lançant les premiers pogos.

Sur scène, ils alternent entre tubes plus anciens et morceaux de leur premier album, Hysterical Strength. Quelques problèmes techniques montrent leur nez, des problèmes de micro, une guitare mal branchée, mais le groupe ne se démonte pas. Dans la fosse, le public scande les paroles, tentant de rester debout entre les pogos et les slams.

Ce que l’on pourrait reprocher à Deadletter, c’est leur manque de communication. Car si le chanteur ne manque de « moves like Jagger » et que chaque musicien a son style — le batteur avec ses lunettes de soleil non-stop, le bassiste très concentré, le guitariste qui fait des moves qui pourraient presque faire peur et le saxophoniste stoïque —, sur scène, ils ne semblent pas énormément communiquer entre eux. Alors que Zach, le chanteur, ne manque pas de communiquer avec le public, n’hésitant pas à monter sur le retour, à aller dans la fosse pour chanter, pogoter ou encore slammer.

Mais malgré cela, l’émotion est là, le concert se finissant dans une sorte d’hystérie collective, sans rappel, où Charli xcx prend la suite de la soirée dans les enceintes, pendant que chacun tente de se remettre de ses émotions et de reprendre son souffle.

Setlist

Credit

Snitching

Mother

Bygones

Degenerate

More Heat!

Hysterical Strength

Relieved

Hero

Practise

Auntie Christ

Mere Mortal

A Haunting

Deus

Binge

It Flies

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