Knives se chauffe au Stereolux

Mercredi soir, le Stereolux accueillait une soirée américano-britannique. Trois groupes se sont succédé sur la scène Micro : Péniche (France) en ouverture, suivi de Knives (Royaume-Uni) et Bambara (États-Unis).

La soirée démarre à 20h30 avec Péniche, groupe instrumental nantais composé d’un guitariste, d’une bassiste et d’un batteur. La salle Micro n’est qu’à moitié pleine.

À 21h, c’est au tour de Knives de faire leur entrée. Venus tout droit de Bristol, les six membres montent sur scène : une batteuse, deux guitaristes, un bassiste, une saxophoniste et un chanteur. Rien que ça. La troupe déborde d’enthousiasme et ça se ressent immédiatement.

Le groupe livre un set explosif d’une heure, marquant le coup d’envoi de leur tournée pour promouvoir leur premier album, Glitter, prévu pour le 2 mai chez Marshall Records. Ils occupent la scène de bout en bout – normal à six – mais surtout, ils sautent, dansent, débordent d’énergie. Jay Schottlander, le chanteur, ne cesse d’interagir avec le public, qui répond présent. Son look, entre bermuda baggy et short Adidas, évoque les années 90. Côté son, on pense vite à Rage Against the Machine, autant dans les guitares que dans la voix. Le groupe s’inspire du punk et du rock de cette décennie, tout en y apportant une fraîcheur actuelle.

Le bassiste fait virevolter ses jambes dans tous les sens, tandis que le chanteur tente un mouvement de danse classique. Le set file à toute vitesse, sans pause entre les morceaux. Avant de quitter la scène, Schottlander remercie chaleureusement le public du Stereolux. Ben Marshall, le bassiste, envoie des cœurs et des embrassades depuis la scène.

Knives a offert un live énergique et sincère, qui a enchanté une salle désormais bien remplie.

Place maintenant à Bambara, groupe rock/post-punk originaire de Brooklyn, connu notamment pour avoir assuré les premières parties d’IDLES aux États-Unis, et dont un morceau a été sélectionné pour la bande originale de Peaky Blinders.

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