Wunderhorse a retourné l’Alhambra

Wunderhorse embrase l’Alhambra : retour triomphal pour le groupe anglais.

Révélés en première partie du phénomène rock Fontaines D.C., les membres de Wunderhorse ont rapidement su imposer leur identité grâce à une énergie brute et des sonorités oscillant entre punk, grunge et rock psyché. Ce 31 mai, le groupe anglais leadé par Jacob Slater au chant et à la guitare était de retour en France pour leur très attendu Alhambra, plein à craquer. On vous raconte !

En ouverture de soirée, le public découvre Junodream, quintet londonien formé en 2018 et composé de Ed, Tom, Dougal, Jake et Will. Leur style, qu’ils décrivent eux-mêmes comme du space rock ou dream rock, mélange nappes atmosphériques et guitares planantes avec une profondeur émotionnelle rare. Leur premier album, Pools of Colour, sorti en 2024, a été salué par la critique pour son écriture ambitieuse et ses textures sonores raffinées, évoquant des influences comme Radiohead ou Moby. Une entrée en matière captivante, qui a su séduire la salle dès les premières notes.

 

Le rideau tombe, révélant un drap orné de l’emblème mystique de Wunderhorse : ce cheval stylisé aux allures démoniaques, symbole cryptique du groupe. Le quatuor – composé de Jacob Slater au chant, Harry Fowler à la guitare, Seb Byford à la basse et Jamie Staples à la batterie -, fait son entrée.

L’intro de Midas, extrait de leur dernier album, ouvre le bal. En quelques accords, la salle vibre, les voix s’élèvent, et le public, toutes générations confondues, avec une forte présence d’anglophones, se laisse guider.

Jacob Slater, habité, alterne riffs déchaînés et enchaine une série de titres extrait de leur album Midas face à un public en ébullition. Très vite, la fosse se transforme : des pogos s’organisent, certains se laissent porter par la foule, emportés par l’intensité du moment.

L’intensité monte d’un cran lorsque Wunderhorse enchaîne avec des titres poignants comme Aeroplane ou leur tout dernier single, The Rope. Entre deux morceaux, le chanteur échange avec le public, et s’amuse même à glisser quelques mots en français. Le set se termine sur les incontournables Teal et Rain, repris en chœur par une salle totalement conquise. Les lumières se rallument aussitôt. Pas de rappel, pas de fioriture, juste une sortie sèche, presque sauvage, comme pour laisser l’énergie intacte.

SETLIST :
Midas
Butterflies
Emily
Girl
Girl Behind the Glass
Cathedrals
Arizona
Purple
Aeroplane
The Rope
Superman
Pigeons
Silver
Teal
Rain

 

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