Neck Deep

Neck Deep dans le coup au Slam Dunk France

Un rendez-vous qui s’impose progressivement comme le festival référence du Pop Punk est présent dans l’Hexagone pour la 3ème fois. Une très belle programmation franco-britanico-américaine, dans la salle fantastique de l’Amphithéâtre 3000 de Lyon. On vous raconte tout ça !

Les spéculations allaient bon train quant au choix de la salle pour un tel concert. Oui, c’est vrai, ça ne fait pas très Metal de se retrouver dans un amphithéâtre ayant pour habitude de programmer des opéras… Mais ce fut finalement une salle parfaitement adaptée à un tel événement ! Pour la qualité du son, déjà, qui était très bien équilibré pour la plupart des groupes et surtout pour l’accès aux gradins qui permettent à la fois de s’asseoir (pas anodin pour un festival de 7h) et d’avoir une superbe vue sur la scène (et le mosh-pit accessoirement !). Bref, un choix payant !

 

Neck Deep – Sept qualitatif mais expéditif

À l’annonce des horaires, la déception était de taille : nos chers Neck Deep n’ont que 35 minutes pour retourner la salle. Ce faisant, on retrouve seulement sept titres dans la setlist : STFU, In Bloom, Motion Sickness, Gold Steps, Take Me With You, We Need More Bricks et Dumbstruck Dumbf**k. Un petit côté concert de supermarché guère apprécié… Heureusement, l’énergie est au rendez-vous, la sauce prend vite, et nos Gallois maîtrisent parfaitement leur sujet.

Il faut dire que le quintet était attendu depuis 2016 en terres lyonnaises ; le public répond donc bien évidemment présent. Les paroles sont connues sur le bout des doigts par beaucoup, et les oreilles sont plus qu’attentives aux nombreuses prises de parole (et de position !) de la formation menée par Ben Barlow. L’exemple est montré… Le set est certes trop court, mais les titres sont joués à fond et sont tous une réussite. Qu’une hâte : les revoir au plus vite !

 

New Found Glory – Intemporel, et démodé ?

Les Américains nous livrent ce qui ressemble le plus à ce que l’on peut qualifier de « Punk à Roulette » . On ferme les yeux et c’est un saut dans le temps directement au début des années 2000. Un point pour la nostalgie ! En revanche, la diversité et l’évolution de leur musique laissent à désirer. Pas vraiment de distinction entre les titres les plus récents et ceux d’il y a 20 ans. C’est sympa, ça donne le sourire, mais ça ne laisse pas une trace indélébile dans nos mémoires. Les fans s’y retrouveront, les autres repasseront.

The Used – Rare, mais pas si précieux

Une attente assez forte, notamment pour The Bird and the Worm, un titre emblématique de leur discographie sorti il y a déjà 18 ans. Par chance, ce fut le second morceau joué par les Américains et il n’a pas pris une ride ! Ce qui est plus douteux, c’est la position du groupe sur l’affiche. Bien qu’ayant beaucoup d’expériences et venant rarement faire un tour en Europe, les mettre avant le bulldozer Landmvrks n’était peut-être pas la meilleure idée.

 

Landvmrks – 5 étoiles

Parce que oui, le groupe du moment ce sont bel et bien nos Frenchies marseillais. Leur nom ne cesse de grimper sur les affiches et ils se retrouvent (très justement) avant dernier groupe de cette soirée. L’intérêt suscité est une fois encore justifié par une prestation de très haut vol. C’est puissant et chirurgical. La recette ainsi que la setlist sont rodées, il n’y a pas une note à côté, tant pour les breakdowns fracassants que les balades émouvantes. La seule petite réserve que j’aurais concerne l’absence d’un nouveau titre de The Darkest Place I’ve Ever Been, sorti en avril dernier, qui aurait varié un peu la setlist. Mais on pardonne, et on en redemande.

A Day To Remember – Un concert dont on se souviendra

Les ambassadeurs du Happy Hardcore reviennent à Lyon 14 ans après leur dernier passage. C’était en février 2011, j’y étais, et autant dire que le budget scénographie a bien augmenté depuis ! Les Floridiens auront de très loin le show le plus abouti de la soirée. Entre pyrotechnie, CO2, ballons et j’en passe, c’est une prestation haute en couleur à laquelle nous avons droit. Une superbe setlist qui commence très fort avec de vieux titres bien musclés, la fosse est instantanément chauffée et ouvre un beau mosh pit pour les yeux ébahis du public resté en gradin. Un concert qui donne le sourire, c’est frais, c’est carré, la soirée restera mémorable dans la tête et le coeur des Lyonnais·es.

 

Aucun pass photo ne nous ayant été délivré, les photos de Neck Deep ont été prises à La Défense Arena le 23 novembre et celles de Landmvrks le 20 février à La Belle Électrique (oui, on sait, ils ne sont pas britanniques, mais on soutient un peu nos Français de temps en temps quand même, non mais !)

No Comments

Post A Comment