21 Juil Les 50 ans d’Iron Maiden à Paris
Un Eddie géant, flammes et riffs légendaires à La Défense Arena pour leur anniversaire.
La Défense Arena, Paris le 19 juillet 2025. On entre dans l’arène comme on s’apprête à vivre un rituel. Le groupe britannique s’apprête à offrir deux shows exceptionnels à Paris pour fêter leurs 50 ans d’activité à l’occasion du Run For Your Lives World Tour.
Avatar ouvre les hostilités
La soirée démarre sur les chapeaux de roue avec Avatar, groupe suédois mené par un chanteur déguisé en clown sadique. Entrée théâtrale, énergie débordante, et mise en scène bien calibrée : une mise en bouche aussi dérangeante que fascinante, parfaite pour chauffer une salle déjà bien garnie.

Iron Maiden : une machine de guerre toujours bien huilée
Interdiction formelle d’utiliser son téléphone (le panneau est clair, un rappel que ce show se vit plus qu’il ne se filme). Et dans les tribunes comme dans la fosse, l’ambiance monte d’un cran dès les premières notes de la chanson d’intro, Doctor Doctor.
Un écran géant surplombe la petite scène qui accueillera le groupe dans quelques instants. Le show débute sur l’écran avec une belle animation mimant une balade dans les rues de Londres.

Quand Iron Maiden entre en scène, c’est une claque visuelle et sonore. La scénographie, fidèle à la réputation du groupe, est monumentale : flammes jaillissant sur la scène et jeux de lumières impeccablement synchronisés.
Et bien sûr, Eddie, la légendaire mascotte, qui fait sa première apparition en version géante dès la troisième chanson, hache en main, s’attaquant au groupe dans une chorégraphie digne d’un opéra métal.

Chaque morceau est accompagné d’un décor visuel unique : projections en arrière-plan, animations, écrans latéraux retransmettant le groupe en direct… Chaque chanson a sa propre mise en scène, son univers. Et le public en redemande.
Le charismatique Bruce Dickinson n’a rien perdu de son énergie. Il court, grimpe, saute, change de tenues (mention spéciale à la veste rouge de The Trooper, il brandit successivement les drapeaux britannique et français), porte des masques, joue avec la lumière et interagit sans relâche avec le public.

Et lorsque Bruce s’adresse à la salle, c’est en français, s’il vous plaît ! Il en profite d’ailleurs pour glisser une petite pique à Anne Hidalgo, regrettant de ne pas avoir pu faire venir un cascadeur dans la salle… à cause de la réglementation parisienne.
Moments fort du show: The Number of the Beast, Fear of the Dark ou encore Run to the Hills, reprises en chœur par une Défense Arena comble. 40 000 voix qui s’unissent pour scander ces classiques du groupe… de quoi donner des frissons.
Le moment de grâce arrive avec Seventh Son of a Seventh Son : un long interlude immersif qui prend aux tripes. Et que dire de la mise en scène pour Hallowed Be Thy Name : Bruce Dickinson enfermé dans une cage, poursuivi par Eddie sur les écrans, avant de réapparaître en chair et en os pour la conclusion du morceau. Du grand art.
Côté public, la Défense Arena est remplie ce 19 juillet. Ambiance bon enfant, metalheads de tous âges, quelques bars disséminés dans la fosse pour se ravitailler (option précieuse vu la chaleur des flammes scéniques !). Un public conquis, porté par un groupe toujours aussi généreux.
Iron Maiden a offert à Paris un show dantesque, visuellement spectaculaire et musicalement irréprochable. Une leçon de métal et de mise en scène. Bruce, Eddie et la bande n’ont décidément rien perdu de leur mordant.
Retrouvez les photos de la soirée par ici!
Setlist :
- Murders in the Rue Morgue
- Wrathchild
- Killers
- Phantom of the Opera
- The Number of the Beast
- The Clairvoyant
- Powerslave
- 2 Minutes to Midnight
- Rime of the Ancient Mariner
- Run to the Hills
- Seventh Son of a Seventh Son
- The Trooper
- Hallowed Be Thy Name
- Iron Maiden
Encore:
- Aces High
- Fear of the Dark
- Wasted Years
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